Les élèves de l’école primaire Bouby Ali en danger

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Les élèves de l’école primaire Bouby Ali, sise au chef-lieu de la commune d’Ahnif, traversent, quotidiennement, la voie ferrée au niveau de l’ancienne gare de l’ex-Maillot, pour rejoindre les bancs de classes, s’exposant ainsi au danger de mort. Ces enfants marchent sur les railles sur lesquelles ils s’attardent pour jouer ignorant que le train peut passer à tout moment. La locomotive et sa longue file de wagons soulèvent un nuage de poussière en franchissant cette gare. La majorité des élèvent scolarisés dans cet établissement sont originaires du quartier Sud que la voie ferrée traverse en plein milieu. Pour rejoindre l’école primaire Bouby Ali, réalisée du côté nord de l’ouvrage, à moins de quinze mètres, ces enfants courent un sérieux danger en s’introduisant à travers plusieurs brèches pratiquées dans la clôture de protection des deux côtés de la longue voie ferrée sur environs quatre cent mètres. Abordé devant l’entrée de l’école, un groupe de citoyens nous apprendront que le projet de la réalisation d’une passerelle pour remédier à cette situation menaçante, a été confié depuis presque deux ans, à une entreprise qui a démarré les travaux avant que le nouveau wali n’ordonne leur arrêt durant sa première visite dans cette commune. D’après lui, le projet ne peut pas se réaliser avec des matériaux de construction usés et ne répondant pas aux normes de sécurité. Un fait que les représentants du mouvement associatif ont confirmé. Il est à rappeler qu’une écolière de 06 ans a été mortellement fauchée en ces lieux par un train, l’année passée. Notons, sur un autre volet, que cette gare, qui a été construite par des français, dans les années 75, en R+1, et qui constitue un vestige historique renfermant un large pan de la mémoire collective, tombe en ruine, depuis sa désaffectation, il y a de cela environ 20 ans. Une bâtisse qui ne cesse de subir des agressions humaines et climatiques. Le mouvement associatif de la commune d’Ahnif fait appel aux autorités locales pour la reprise des travaux de construction de la passerelle, en urgence, pour sécuriser les écoliers et les centaines de citoyens qui traversent, quotidiennement, cette voie ferrée.

Oulaid Soualah

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