Plusieurs malades qui se sont présentés, ces derniers temps, à la polyclinique d’Iferhounène pour des analyses sanguines sont revenus bredouilles à cause du manque de réactifs, notamment celui utilisé pour la formule de numérotation sanguine (FNS).
Pour en savoir plus à ce sujet, nous nous sommes rapprochés du Dr. Lounis, directeur de cet EPSP, pour qui ce manque « survient suite à la demande croissante des patients, notamment ceux présentant des anémies ». « Ce manque n’est que passager et le peu de flacons qui nous restent, nous les utilisons pour les cas urgents », dira Dr. Lounis. Et d’ajouter : « Nous nous approvisionnons au niveau de la (PCH), pharmacie centrale des hôpitaux, selon nos besoins et nos moyens financiers, mais aussi, selon la disponibilité des produits demandés en quantités suffisantes auprès de cette structure de distribution de produits hospitaliers ». Comme il nous apprendra aussi qu’« ils avaient reçu dans le cadre du budget supplémentaire, une enveloppe financière dont une partie a été utilisée pour la réhabilitation et l’aménagement des polycliniques dépendantes de son EPSP, à savoir celle d’Imsouhal où ils ont introduit le gaz de ville et les installations de chauffage, ainsi que la finition des opérations de plombage des surfaces pour la mise en marche de la radio et du laboratoire à compter du mois de janvier prochain ». « Concernant la polyclinique centrale d’Iferhounène nous avons effectué des travaux de réfection du pavillon des urgences. Quant à la polyclinique de Tizit, dans la commune d’Illiltène, nous l’avons équipée d’un nouveau groupe électrogène de 35 KVA, qui servira en cas de panne d’électricité pendant cet hiver », a-t-il déclaré. M. Lounis nous a informé que : « Tous les EPSP rattachés à ses services seront dotés en groupes électrogènes et en ambulances ». Par ailleurs, nous avons appris de la bouche de M. Amokrane Ait Ouakli, vice président de la commune d’Imsouhal, que : « L’assemblée a voté une subvention de 200.000,00 DA pour effectuer divers travaux de réaménagement au niveau de la polyclinique municipale ».
Madjid Aberdache

