Après la rencontre tenue, dernièrement, avec les représentants de la cité dite « Les Tours » ou encore « Les 200 logements », les décisions prises sont finalement mises à exécution. En effet, le cadre de vie des résidents de cette cité s’est dégradé ces derniers temps, quand on sait qu’elle a été inaugurée à la fin des années 90. A titre d’exemple, le réseau d’assainissement a éclaté à différents endroits laissant apparaître des poches d’eaux usées à ciel ouvert. Alors que les cours des immeubles ont perdu leur bitume en tri couches depuis belle lurette. Rappelons, que les citoyens de ce quartier sont montés au créneau à deux reprises depuis, le mois d’octobre dernier, afin d’exiger l’amélioration de leur cadre de vie. Au lendemain de leur première contestation, des mesures ont été prises, à savoir la réalisation d’un réseau d’assainissement fiable, le dallage des cours, l’érection d’un mur de soutènement et l’implantation de bordures. Constatant que rien n’allait dans cette amélioration promise, ils ont mené une autre action en fermant toutes les rues de la ville et en occupant le siège de la mairie et le celui de la daïra. Mais en ce début de semaine, une entreprise est arrivée sur les lieux pour enfin lancer les travaux. « Nous voyons que les travaux d’implantation de bordures sont lancés et après ce sera le dallage des cours. Espérons que ce qui a été décidé se concrétisera », nous dira un habitant de cette cité. Quant au mur de soutènement, nous avons appris qu’il faudra suivre les démarches administratives nécessaires allant de la publication de l’appel d’offre en passant par les soumissions et enfin le choix de l’entreprise. «Nous attendrons le temps qu’il faudra et nous verrons », précisera un autre habitant. À signaler aussi, qu’une ancienne conduite d’eau qui déversait son eau depuis des années attend toujours une solution, d’autant plus que les infiltrations souterraines pourraient engendrer des conséquences néfastes, notamment aux immeubles situés au contre bas de la cité. Dans le même ordre d’idées, il est à souligner que les opérations d’aménagement urbain, notamment en ce qui concerne le bitumage à l’intérieur de la ville, ne sont pas encore engagées dans certains axes. Beaucoup de ruelles sont entièrement dégradées. L’exemple de la rue tout près de l’ex-internat de filles est édifiant, de même celle qui lui est adjacente en allant vers le lotissement sud. En tout cas, il est attendu d’inscrire tous ces axes dans le plan global de l’amélioration urbaine d’autant plus que la ville subie des extensions au quotidien.
Amar Ouramdane