Deux glissements de terrain menacent des habitations

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Deux gigantesques glissements de terrain sont survenus sur un tronçon routier de la commune de Bouhamza, dans le sillage de la modernisation du CW35 sur plus de 40 kms, dont les travaux ont été entamés en juin 2012, menaçant dangereusement une partie du village Bouhamza.« Les deux glissements de terrain ont été provoqués par les travaux d’élargissement du CW35. Les maisons construites sur la colline où le glissement de terrain a eu lieu, menacent ruine en raison des mouvements du sol », s’inquiète un habitant du quartier Ifigha. Selon les dires des habitants, le premier glissement de terrain est survenu juste après le début des travaux de l’élargissement de ce tronçon routier en juin 2012, et le deuxième, le 19 novembre passé suite aux fortes précipitations. Pour trouver une solution urgente, des géomètres d’un laboratoire spécialisé se sont dépêchés sur les lieux pour inspecter la nature du sol. « Après les opérations de contrôle et étude du terrain, il s’est avéré que sur l’axe ou s’est produit le glissement, le bon sol se trouve à sept mètres de profondeur et sur deux mètres sur les côtés. Par ailleurs, les examinateurs du terrain ont constaté que le sol d’en haut n’est que du remblai », explique M. Mokrani Omar, chef du projet de la modernisation du CW35. Toutefois, le maître de l’ouvrage a ordonné au bureau d’étude de préconiser une solution urgente en guise de soutènement pour éviter de nouveaux glissements de terrain. En effet, un mur de soutènement d’une hauteur de sept mètres a été préconisé au cours du terrassement de la fouille pour la semelle. « Une solution à titre provisoire a été envisagée et des blocs en béton de 14 tonnes chacun ont été acheminés et déposés sur place avec rechargement en TVO pour former une butée afin de parer à la gravité de ce phénomène », ajoute encore notre interlocuteur. Selon ce dernier, l’installation d’un mur de soutènement en béton écarte le risque de nouveaux glissements de terrain et les habitants n’auront rien à craindre.              

Keddouh Mohand Seghir

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