En dépit de la fermeture de l’APC, l’exécutif communal a pu contourner cet écueil en allant se réunir à la maison de jeunes du chef-lieu. » Nous avons agi selon l’article 19 du code communal qui nous permet de nous réunir ailleurs en dehors de la mairie en cas d’empêchement », nous confiera le maire. » Le budget primitif approuvé est de sept milliards et deux cents millions de centimes », ajoutera-t-il. Interrogé sur la provenance de ce BP, il nous dira que les sources sont les subventions de l’Etat, les recettes fiscales et la péréquation. Parlant des recettes fiscales, le maire nous fera savoir qu’elles s’élèvent à un milliard et deux cents millions de centimes. Ce qu’il considère comme améliorée par rapport à l’an dernier. « Les autres recettes sont dérisoires. Elles proviennent des taxes », enchaînera-t-il. Dans ce BP, une grande partie va aux salaires des travailleurs pour une durée de six mois et les autres dépenses telles le gasoil, l’eau, l’électricité et autres charges (pièces détachées, réparations diverses. Par ailleurs, l’exécutif a décidé d’opérer un prélèvement de quatre cents quatre-vingt millions de centimes qui iront vers trois opérations: cent millions de centimes pour la restauration de l’antenne de mairie de Boumahni, soixante millions de centimes pour la réalisation des rampes d’escalier au chef-lieu entre un immeuble et une habitation et le reste pour l’achèvement de quelques travaux au sein de la crèche communale dont l’enveloppe a été consommée sans que le projet soit terminé. Le maire conclura que ce BP a été approuvé à l’unanimité par l’exécutif en l’absence des élus de l’opposition.
A. O.