Devant l’absence de contrôle, de campagne de sensibilisation ou d’action de nettoyage et de dépollution et surtout l’inexistence de décharge publique ou de centre d’enfouissement technique (CET), l’insalubrité ne cesse de galoper et de gagner les moindres recoins du chef-lieu de la commune d’Ath Leqsar, située à une vingtaine de kilomètres au sud-est de Bouira. En effet, l’on constate que ce sont les abords de chemins, de voies publiques, de rivières et de ponts qui servent de dépotoirs pour ordures ménagères. Les décharges sauvages se multiplient pendant que la nature reçoit des coups de dégradation progressive, jusqu’à menacer la santé publique en général. Les exemples les plus frappants de ces réceptacles non contrôlés de divers déchets ménagers et autres, sont visibles, notamment près du stade communal, de la polyclinique et du côté nord de la municipalité. L’autre exemple d’insalubrité est situé juste à l’entrée de la localité au lieu-dit Ihemichen, sur le même axe routier reliant le village Ighzer N’wulgoum. De grosses quantités de toutes sortes d’immondices ont été jetées directement sur les abords du chemin, s’amoncelant dangereusement au détriment de l’environnement, de la santé de riverains et des usagers de la route en général, agressés continuellement par des puanteurs insupportables. « Vous voyez que la chaussée est devenue étroite à cause de l’incivisme de certains citoyens qui déposent leurs déchets sur les bordures», nous fait remarquer un habitant. Un autre ajoute que ce dépotoir à ciel ouvert ne fait que le bonheur des chiens et chats errants. « Nous avons signalé notre souffrance aux responsables de la commune, mais depuis quand ces derniers se soucient-ils de nos doléances ? », regrette-t-il. Ce qu’il faut dire, il est temps pour les autorités de remettre les pieds sur terre, en procédant aux travaux d’aménagement et au nettoyage, car l’environnement au niveau de cette localité se dégrade de plus en plus avec des quartiers sans assainissement ni lieux de collectes d’ordures ménagères.
Oussama. K.
