Miss Djurdjura sera élue le 12 janvier prochain, coïncidant avec le 1er Yennayer, nouvel an berbère, à travers un concours initié par l’école de formation Jardin Secret. Pour l’occasion, une soirée spéciale est prévue à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou qui soutient cette première édition du concours.
L’établissement de formation Jardin Secret fêtera donc le nouvel an berbère 2964 et sélectionnera la représentante de la beauté locale. Une pléiade d’artistes est attendue pour animer la soirée. Pour le concours, tout semble bien parti. Les préparatifs battent leur plein. C’est ce qu’assurent les organisateurs dans une déclaration remise à notre rédaction. La participation au concours enregistre, quant à elle, un engouement soutenu et bien particulier de la part des jeunes filles de la région. Actuellement, elles sont pas moins de 105 candidates venues des quatre coins de la wilaya pour tenter leur chance. Les candidates retenues doivent d’abord être soumises à une présélection. Elle sera organisée le 4 du mois de janvier au niveau de la maison de la culture. Au terme de cette sélection préalable, ne seront retenues que les candidates devant être présentées au jury pour la sélection finale le jour J. Sur la totalité des candidates, seules 12 seront retenues pour la grande finale du 12 janvier. Pour ce qui est du jury, les organisateurs misent gros. Ils veulent marquer l’événement en faisant appel à des personnalités qui ne sont plus à présenter. C’est le cas notamment de l’icône des émissions culinaires diffusées sur la chaîne de télévision nationale, Mme Rezki, et la judokate Soraya Heddad. Le jury comptera également des personnalités publiques et artistiques connues. Les organisateurs, sans en donner plus de détails, parlent, en effet, d’animateurs, de présentateurs, d’artistes et d’humoristes qui viendront agrémenter la fête qui promet d’être grandiose. Faire coïncider cet événement dans sa première édition avec la célébration du nouvel an berbère n’est pas fortuit, puisqu’il s’agit pour les initiateurs de « mettre en lumière les valeurs et l’image de la femme amazighe, avec une double signification culturelle et identitaire ». Au terme de la soirée, des prix seront décernés à la Miss élue ainsi qu’à ses deux dauphines. Le comité d’organisation prévoit, par ailleurs, d’encadrer et d’accompagner professionnellement les 12 finalistes, notamment, « en les recommandant en tant que représentantes auprès d’entreprises que ce soit pour les forums, les colloques, les séminaires ou même pour des recrutements directs dans le domaine de la représentation ».
T. Ch.