Seuls 27, 05% du budget ont été consommés

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Les chiffres communiqués par les services techniques de la daïra d’Iferhounène, quant à l’avancement des programmes de réalisation des PCD (projets communaux du développement) de 2013, dans les trois communes que compte cette daïra, sont éloquents.

L’APC d’Imsouhal, qui a bénéficié d’une enveloppe financière de 92.400.000,00 DA, pour la réalisation de 22 opérations, n’a consommé que 23.134.816,41 DA de cette enveloppe, soit un taux de 25,03%. Selon A. Aït Ouakli, vice-président de l’APC : « Quatre projets ont été réalisés, 18 autres sont en cours de signature au niveau du CF (contrôle financier) ou en voie de réalisation ». La municipalité d’Illiltène, quant à elle, s’est vue attribuée, pour la même année, une cagnotte globale de 84.565.000,00 DA pour la réalisation de 15 projets. « Un projet a été achevé. Sept ont été entamés et sept autres non encore lancés. Quant au crédit de consommation, il n’excède pas le taux de 14, 25%, ce qui se traduit en chiffres par une consommation de 12.053.695,92 DA », dira Boukaouma Med, adjoint au maire. La mairie d’Iferhounène, selon son secrétaire général, Chérif Amiar, signale que « sur les 40 opérations inscrites dans le programme de l’année 2013, dont il y a celles datant de 2012 qui ont été reconduites dans ce même programme, 32 ont été achevées et les autres sont en cours d’achèvement, tout en précisant que l’enveloppe consommée est de 41.233.095, 41 DA, ce qui représente 83,19% du taux de consommation». Selon ces chiffres, il n’y a que 27,05%, soit  70.804.924,23 qui ont été relevés du crédit de payement global qui est de 261.690.000,00 de dinars. Le P/APC d’Imsouhal, avec qui nous avons pris attache pour s’enquérir des raisons qui ont été derrière ces retards qui ont entravé l’entame des travaux de réalisation des projets, parle du CF. « Le manque du personnel d’encadrement technique spécialisé ralentit les procédures que nous faisons», dira H. Ghanem, maire d’Imsouhal en ajoutant d’autres facteurs comme « le manque d’entreprises soumissionnaires dans cette zone montagneuse au relief accidenté le non respect des délais contractuels et le manque du foncier ». « La fermeture de la mairie, pendant 32 jours par les villageois, a engendré quant à elle, un grand retard dans le lancement et le suivi des travaux », conclut notre interlocuteur.

Madjid  Aberdache

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