Les étudiants de l’université de Béjaïa, résidant dans la commune d’Aokas, déplorent l’absence des abribus au niveau de l’arrêt du transport universitaire de cette ville. En cette période de fortes pluies et du froid, le transport de cette frange de la société semble être oublié puisque même un arrêt de bus digne de ce nom ne leur est pas aménagé. « Durant les journées de pluies et afin de rejoindre les amphis, nous sommes contraints de recourir au transport en commun pour éviter de se mouiller », témoigne Naima, étudiante à la faculté des sciences et technologies de Targa Ouzemmour et résidente à Aokas. Ainsi, l’esplanade du marché hebdomadaire à bestiaux, qui se tient tous les jeudis et vendredis dans cette ville, leur sert durant les autres jours de semaine d’arrêt de bus, sans les moindres commodités ni aménagement. Bien que la navette assurée par les transporteurs de l’ONOU soit satisfaisante, d’après les étudiants, les responsables sont appelés à remédier au problème d’absence d’un arrêt de bus bien aménagé. Cela dit, la pose, notamment des abribus dans un coin adéquat urge afin de prendre en charge des centaines d’étudiants issus de cette commune balnéaire et même de la commune voisine de Tizi N’Berber. Eux qui se déplacent à Aokas pour joindre l’université.
Salim Nasri