La Dépêche de Kabylie : Que visez-vous en créant une licence professionnelle avec l’Université de Béjaïa?
Ramdane Batouche : D’abord un renforcement de la qualité de nos ressources humaines. Général Emballage ne veut pas être un simple consommateur d’équipements et de technologies, mais aspire à bien développer un savoir faire propre et différentiel. Nous sommes au tout début d’un grand projet qui devrait nous mener vers une structure de recherche et développement. Nous voulons placer l’homme au cœur même des enjeux et du devenir de l’entreprise.
Vous vous êtes engagés sur combien de promotions avec l’Université de Béjaïa?
Nous sommes engagés sur trois promotions de « Licence professionnelle en Emballage et Qualité ». Nous pensons créer un Master professionnel, en 2018, de façon à permettre aux lauréats de la licence, qui auront exercé au moins trois ans en entreprise, de pouvoir franchir de nouveaux caps de maîtrise. Nous pensons aussi à une Post-graduation spécialisée pour le top management de Général Emballage. Sans compter que nous travaillons avec l’Université de Béjaïa sur des thèmes de recherches, afin d’améliorer un ensemble de tâches dans la production. En fait, pour ce qui nous concerne du moins, c’est une coopération ouverte à tous les horizons.
Est-ce que vous pensez nouer des partenariats avec d’autres universités, comme Sétif et Oran où Général Emballage possède aussi des unités de production ?
Pourquoi pas, mais l’idée d’ouvrir la licence de Béjaïa à un recrutement national me paraît la plus facile à réaliser. Il suffit que les autorités concernées y mettent un peu de bonne volonté. Il ne faut pas oublier que l’Université de Béjaïa et Général Emballage en feront profiter l’industrie nationale, à travers tout le pays.
Un mot sur la situation actuelle et les projets de Général Emballage ?
En chiffre d’affaires, Général Emballage devrait rester sur sa dynamique ascendante et clôturer à plus de 7 milliards DA, soit une augmentation de 20% par rapport à 2012. Nous aurons aussi multiplié par deux notre volume d’exportations, avec un chiffre d’affaires prévisionnel de prés de 1,6 millions d’Euros. Pour ce qui est des projets, le plus important est sans doute l’entrée en production, en avril prochain au niveau de l’usine de Sétif, de notre troisième train onduleur, une machine à fabriquer le carton. Cela va permettre de porter notre capacité à 200.000 tonnes/an, contre 130.000 actuellement. Nous aurons aussi introduit, pour la première fois en Algérie, la technique du paraffinage du carton.
Propos recueillis par Dalil S.