Les travaux du projet des 130 logements sociaux, attribué à la commune de Seddouk, ont été entamés, en trombe, il y a quelques mois et leur rythme est satisfaisant grâce au renforcement des chantiers, par l’entreprise en charge de la réalisation, en moyens matériels et humains. Le site se trouve dans une zone en pleine expansion, située à l’entrée sud de la ville de Seddouk où sont déjà implantés le village El-Mizab, où vivent un millier d’habitants environ, la zone d’activité avec une vingtaine d’usines qui y sont prévues, une promotion immobilière privée de 118 logements, dont les travaux sont en cours, et une école primaire, dont le projet a été accordé à la commune il y a deux ans. Financé dans le cadre sectoriel, ce projet des 130 logements sociaux est venu à point nommé pour renforcer le parc immobilier d’environ un millier de logements répartis entre plusieurs cités urbaines nouvellement créées, construits par l’état dans différents cadres dans la seule commune de Seddouk qui profite du fait que les trois autres communes de la daïra, Bouhamza, Amalou et M’cisna, n’aient pas d’assiettes foncières. La ville de Seddouk a bénéficié depuis l’indépendance à ce jour, d’une extension tous azimut de la zone d’habitation, avec la création de pas moins de sept cités, réalisées par des privées dont la plupart des maisons construites ne sont pas totalement achevées. Autant dire que la ville, créée par les colons vers 1880, juste après l’insurrection d’avril 1871, sur un plateau bien aéré et exposé au soleil à quelque 400 mètres d’altitude, est devenue un grand pôle urbain, qualifié de cité dortoir en raison des manques de structures et des perspectives d’emploi, notamment pour les jeunes.
L. B.