Les services de la sûreté de la daïra viennent de réussir un autre coup de filet qui s’ajoute à leur important palmarès.Cette fois, c’est un important réseau de trafics de véhicules qui a été démantelé après une minutieuse enquête et de nombreuses investigations. Ainsi, en ce mercredi 7 décembre, pas moins de 9 personnes ont été présentées devant le parquet, près le tribunal de Draâ El-Mizan pour y répondre des principaux chefs d’inculpations suivants :- Association de malfaiteurs, vols qualifiés, complicité, falcification de documents et de chassis, faux et usage de faux. Ainsi, lors d’un point de presse avec le chef de la sûreté de la daïra de Draâ El-Mizan, ce dernier nous apprendra que l’enquête est partie, suite à la plainte d’un citoyen en 2001, concernant une Clio, volée à Réghaïa et qui aurait été aperçue dans la localité. S’ensuivit aussi des investigations qui allaient aboutirent à l’arrestation du dénommé MM. de Aïn Zaouia mais, qui ont également élus domicile à Mostaganem, samedi dernier. Les aveux du premier nommé vont conduire à l’arrestation de son père, rentré de Mostaganem, puis les enquêteurs seront obligés de remonter la filière qui les conduira à Bordj Bou-Arréridj, où sera arrêté le chef de la bande, en l’occurrence Y. M., originaire de Boghni âgé de 58 ans, en compagnie de quatre autres complices. Trois autres de leurs acolytes seront également interpellés à Ouadhias, Boghni et Assi Youcef, tandis que pas moins de 8 véhicules dont 2 Clio, 1 Renault 19, 1 Megane, 1 Renault Express, 2 “404” bâchés, 1 fourgon “Hunday” seront ainsi récupéré par les services de sécurité.Selon le responsable de la sûreté de daïra, ce trafic touche non seulement la Kabylie mais il est transnational, comme l’ouest et l’est du pays. “Bien que le plus gros travail a été fait, il n’en demeure pas moins, que l’enquête suit toujours son cours”, nous confie encore ce responsable.Par ailleurs, cette affaire met aussi la lumière sur le trafic de cartes grises et des véhicules normalement enlevées de la circulation mais qui se retrouvent sur les marchés.
Essaïd N’Aït Kaci