Les habitants réclament leur part du développement

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Les villageois de Tala Mahriz, à Irdjen, au Sud-est de la wilaya de Tizi-Ouzou, crient leur désespoir et réclament un cadre de vie décent.

Ils disent n’avoir cessé de lancer des appels aux autorités locales, sans que celles-ci ne daignent répondre à leur besoin d’un minimum de développement. Le comité de ce village, confiné au sud est de la wilaya de Tizi-Ouzou, a en effet adressé maintes requêtes aux successifs présidents d’APC de  leur commune. Son président, M. Kared Boussad, s’est présenté au siège de la rédaction du journal et nous a confié des copies des dits courriers. Plusieurs points y sont soulevés. Il est notamment question de l’urgence d’un réseau d’assainissement, de dallage des ruelles et des caniveaux. Les villageois réclament également un foyer de jeunes. D’après notre interlocuteur, « il s’agit d’opérations retenues dans le cadre du programme communal de développement (PCD) qui date de 2003, mais qui n’ont toujours pas été concrétisées sur le terrain ». C’est d’ailleurs ce que dénonce une lettre, datée du 1er  janvier de l’année dernière, adressée par le comité de village au président de l’assemblée populaire de la commune. Une année après, rien n’a été fait. Le président du comité nous dira : « les eux usées coulent entre les habitations formant deux égouts à ciel ouvert. L’un a été pris en charge dans le cadre du PCD 2012, mais l’autre n’a bénéficié d’aucune intervention depuis la fondation du village ». Il enchaîne : « notre village est sillonné par 6 ruelles dont deux importantes. Une seule a bénéficié d’un dallage (PCD 2012) ». Les jeunes du village sont carrément abandonnés à leur oisiveté. Ils réclament un foyer de jeunes et un terrain de jeu. Un projet fut inscrit, selon la même source, dans le cadre du PCD 2013, mais comme pour tout le reste, rien n’a été concrétisé. Une assiette foncière a même été délimitée par les villageois pour accueillir le projet. « L’ex P/APC a été sollicité en trois reprises, par écrit, afin de débloquer la situation, mais cela n’a malheureusement eu aucune suite », nous précisera M. Kared. Il ajoutera : « L’actuel maire à lui aussi été sollicité mais il n’a rien fait ! ». Notre interlocuteur poursuivra : « Nous disposons d’une pétition signée par tous les villageois (une copie a été remise au journal) pour signifier que la parcelle de terre que nous avons délimitée pour la réalisation du terrain de jeu appartient au village de Tala Mahriz. Elle se situe au dessus du château d’eau du village ». Mais le projet traîne encore et toujours. Malgré moult sollicitations des autorités locales, à l’effet de programmer la mise en exécution de tous ces projets, un silence méprisant continue à narguer la population qui ne de mande rien de plus que sa part légitime du développement.

T. Ch.

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