La brillante athlète de la JS Soummam Timezrit, dans la wilaya de Béjaïa, Bouchène Souhila, se trouvant actuellement avec cinq autres de ses camarades en stage avec l’équipe nationale de boxe féminine à Alger (du 26 décembre au 7 janvier), prendra part au prochain tournoi international qui se déroulera, en Serbie, pour une période s’étalant sur cinq jours, soit du 8 au 13 du mois en cours. Ainsi, Bouchène Souhila, qui avait déjà arraché de haute lutte la 5e place lors du dernier championnat du monde junior de boxe, en Bulgarie, compte honorer à nouveau les couleurs de son club et celles du drapeau national. C’est aussi l’avis de son entraîneur, Bennacer Idris, qui, lui non plus, ne tarit pas d’éloges sur les qualités de son athlète et de ses capacités à aller encore de l’avant pour réaliser d’autres performances à l’avenir. A commencer par cette importante manifestation sportive qui regroupera quelques 22 pays, dont l’Algérie, l’Ukraine, la Russie, la Bulgarie et la France. Cela dit, le coach de la JSS qui a bien voulu nous faire part des objectifs de son athlète lors de ce tournoi, nous parlera surtout de ses ambitions à long terme. « Bouchène Souhila ne rechigne jamais à l’effort. Elle est sérieuse dans le travail en se donnant à fond à chaque entraînement. La preuve est que c’est une boxeuse qui émerge du lot, actuellement, au sein de notre club. Il faut dire aussi que depuis sa dernière participation au championnat du monde de Bulgarie, l’été passé elle ne cesse de cravacher dur dans le but de réaliser d’autres sensations, comme elle le souhaite ardemment. Ainsi, je suis persuadé qu’elle fera encore bonne figure lors de ce tournoi de Serbie, car elle brûle d’envie d’inscrire son nom sur les tablettes d’or du noble art, comme les prochains jeux olympiques de 2016 qui auront lieu en Russie, le championnat d’Afrique qui sera abrité par l’Algérie et le tournoi olympique AIBA juniors filles. En clair, une participation honorable à ce même tournoi de Serbie, lui ouvrira grandes les portes de ces challenges qu’elle ne voudrait en aucun cas rater ».
B. Ouari

