Encerclé près d’un ancien refuge du piémont de Timezrit, au Sud-ouest de Boumerdès, et se sachant donc irréversiblement perdu, un terroriste s’est rendu, dimanche dernier, à une patrouille de l’ANP. Ce sanguinaire, dont l’identité n’a pas été dévoilée, a remis aux militaires, au moment de sa reddition, une kalachnikov, un chargeur et un lot de munitions. Originaire de Bouira, il était affilié depuis trois ou quatre années à une serriate de Katibat El Arkam, spécialisée dans le racket des agriculteurs. Il fut contraint de se rendre, a-t-on encore expliqué alors que ses acolytes ont tous pu prendre la fuite, dès que leur tanière fut repérée et attaquée par les militaires. Ces derniers ont systématiquement démoli le refuge. Ils y ont trouvé une quantité de vivres, d’effets vestimentaires et des couvertures. Presque au même endroit, un violent accrochage avait opposé moins d’une semaine auparavant, des éléments d’un détachement de l’ANP à un groupuscule terroriste qui se dirigeait vers l’un des hameaux de la dite-localité. Le bilan de cet échange de coups de feu n’est pas connu. L’on signale en revanche que la première phase de cet énième ratissage de la zone précitée fut enclenchée sur la base des indications d’un élément de l’ex- GSPC, capturé au début du mois de décembre dans la partie Est de Sidi-Ali_Bounab. Les forces locales de sécurité qui comptent boucler définitivement le cycle du terrorisme, ratissent à présent d’autres coins suspects en Kabylie, notamment ceux de Yakourène et de Makouda, en exploitant les renseignements livrés par terroristes capturés récemment ou des repentis.
Salim. Haddou
