La petite ville balnéaire de Tigzirt n’arrive plus à contenir le nombre important de véhicules qu’y afflue au quotidien. Les automobilistes sont confrontés à un véritable casse-tête chinois qui est le stationnement de voiture. Tigzirt, qui est pourtant une ville touristique, est dépourvue pas seulement de parkings mais même de petits espaces pour le stationnement. Si ce problème se limitait, par le passé à la saison estivale à cause de l’afflux des estivants, ces derniers temps, ce quiproquo s’étend durant toute l’année. Pour cela, les conducteurs sont contraints de se stationner loin de la ville. « Notre ville s’est développée dans l’anarchie. Aucune parcelle de terre n’est laissée. Les constructions ont envahi la ville et ses alentours. Dommage que les autorités locales n’ont pas prévus au moins un parking automobile », fera remarquer un conducteur qui dit qu’il a laissé sa voiture au lieu-dit Boutrahi, à la sortie ouest de la ville, continuant son trajet à pied vers la ville, faute de lieu de stationnement en ville. « La ville de Tigzirt était déjà très exiguë,; et au lieu d’opter pour une construction contrôlée, on a bradé toute la ville et aujourd’hui on ne trouve même pas où garer une voiture. Quelle est la solution aujourd’hui ? » se demande un commerçant. Un élu à l’assemblée locale, dans l’optique de rectifier le tir et de trouver au moins une petite solution, il préconise d’obliger les futures demandeurs de permis de construction, à la ville de Tigzirt, à réaliser des parkings au sous-sol même de petites superficies. « Nous allons essayer à l’avenir de contraindre les futurs demandeurs de permis de constructions de notre ville à procéder au préalable à la construction des parkings aux sous-sols. Ce sera un avantage pour les propriétaires d’abords, puisqu’ils pourront en tirer profit en les louant, en plus nous allons pouvoir trouver des petits espaces pour le stationnement, ce qui atténuera, un tant soit peu, le manque de parkings au niveau de cette ville », propose un élu à l’APC de Tigzirt. Le problème qui se pose, c’est que toute la ville est presque construite et le nombre d’espaces restants est très insignifiant. Ces propositions sont venues trop tard.
S. Sahaf
