Toutes les localités de la Kabylie maritime sont confrontées à l’épineux problème des glissements de terrain, notamment durant la saison hivernale. A Aït Chafaâ, dans la daïra d’Azeffoun, au Nord-Est de Tizi-Ouzou, un glissement de terrain a de nouveau été signalé non loin du CEM. Les dernières intempéries, qui ont duré plus d’un mois, ont provoqué ce glissement, pourtant déjà pris en charge par le passé selon des habitants de cette municipalité maritime. « Le glissement risque à tout moment de faire tomber des grosses pierres sur cette structure éducative. Les élèves et leurs parents craignent le pire, même si cela n’a, pour le moment, pas causé des dégâts importants. Les gabions qui avaient été posés, par le passé ne suffisent plus », ajoutent nos interlocuteurs, qui espèrent une prise en charge rapide de ce glissement, avant qu’il soit trop tard. Ils estiment qu’il faut changer les gabions pour retenir la terre et la pierraille. « On sait qu’un problème pareil est compliqué et difficile à prendre en charge. Aussi, les élus locaux sont confrontés aux lenteurs administratives, alors que certains cas de glissements urgent. Il faut trouver une solution. Un glissement est une catastrophe naturelle et sa prise en charge doit être immédiate », nous a déclaré un habitant d’Aït Chaffaâ. Notons que la région Nord-Est de la wilaya de Tizi-Ouzou, notamment les communes d’Azeffoun et d’Aït Chafaâ sont les plus touchées par ces phénomènes de glissements qui apparaissent en plusieurs endroits. La RN24 qui longe ces deux municipalités en a été d’ailleurs, sérieusement endommagée et les automobilistes se plaignent de cette situation.
S. Sahaf