Des égouts à ciel ouvert devant la salle de soins et l’école primaire

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Des égouts à ciel ouvert se déversent dans nature juste devant la salle de soins et le portail de l’école primaire II d’Ait Abdelmoumene, relevant de la commune de Tizi N’Tlèta dans la daïra de Ouadhias, depuis déjà plusieurs jours.  Cela est dû à une avarie qui s’est produite sur le réseau d’assainissement dudit dispensaire, à défaut de travaux d’entretien et de rénovation. La conduite a éclaté laissant les eaux usées couler à l’air libre, au grand désarroi de la population et qui craigne le pire au sujet des répercussions sur leur santé et celle de leurs enfants. Les citoyens se disent scandalisés par la passivité des responsables locaux qui n’ont pas jugé utile d’y remédier. « Ce problème est une urgence et nécessite l’intervention des services concernés dans les plus brefs délais », dira un parent d’élève qui ajoutera : « A quand la prise en charge de ce problème. Nos enfants empruntent quotidiennement cet axe pour rejoindre leur école sise à quelques mètres seulement de la salle de soins ». Pour en savoir plus, nous avons abordé un membre du comité de village qui déclarera : « Nous avons alerté les responsables de la mairie de Tizi N’Tléta, lors de la dernière réunion, tenue il y a quelques jours, au sujet de la dégradation de l’environnement aux environs de la salle de soins et l’école. Les eaux usées coulent sur la chaussée dégageant des odeurs nauséabondes, l’air est insupportable… un grand danger pèse sur la santé de tout le monde, écoliers, patients et personnels de ces deux structures ». Notre interlocuteur révèle une autre anomalie. Il s’agit de la décharge sauvage, apparue, ces derniers temps, de ce même quartier. « Certaines personnes déposent leurs déchets ménagers devant le portail de l’établissement scolaire, d’où un autre danger sur la santé des élèves. Il faut que les citoyens cessent de jeter leur ordures en cet endroit », notre interlocuteur qui nous fera savoir que le comité du village a demandé la mise en place de plaques indiquant l’interdiction de jeter des ordures en cet endroit. « Hélas, à ce jour, les promesses n’ont pas été tenues », regrettera-t-il. Il est à rappeler que le même cas a été vécu, l’année dernière, lorsque une buse qui a éclaté à Timrijt, devant l’arrêt des fourgons. L’intervention des services concernés a nécessité… 60 jours. Les responsables locaux sont interpellés et se doivent d’intervenir dans les plus brefs délais afin d’éradiquer cette décharge sauvage et de procéder à la remise en l’état du réseau d’assainissement, avant que l’irréparable ne se produise.

A. G.

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