Beaucoup reste à faire

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Seules une dizaine de communes, sur les 67 que compte la wilaya de Tizi-Ouzou, ont entamé la réalisation de projets dans le cadre des plans communaux de développement (PCD) de 2013. C’est du moins ce qu’a déclaré le secrétaire général de la wilaya, Mohamed Bouchama, lors de la réunion tenue, jeudi, avec les P/APC, pour l’évaluation du programme spécial pour l’amélioration du service publique dans les administrations.  Selon le secrétaire général, plus d’une quarantaine de communes n’ont pas encore approuvé leur budget primitif et d’autres n’ont pas encore entamé la concrétisation de leur PCD 2013. Ceci « au moment où l’on doit plutôt discuter du PCD 2014 qui ne tardera pas être réceptionné ».  L’ordre du jour de la réunion de jeudi dernier était « l’amélioration du service public dans les administrations ». Les P/APC se sont réunis pour faire le bilan concernant la feuille de route tracée par le gouvernement dans ce sens. La rencontre, présidée par le SG de la wilaya, a vu également la présence des directeurs de la Réglementation et des affaires générales (DRAG), M. Hashas Djamal Eddine, et des transmissions nationales, Benakil M’barek. Les présidents des 67 communes ont, tour à tour, présenté un exposé sur l’état d’avancement du programme spécial destiné à l’amélioration du service public administratif au titre des PCD, pour la réhabilitation, l’équipement et l’aménagement du service public et administratif. Le programme implique aussi l’aménagement d’espaces verts au sein des communes et la régularisation des situations juridiques des biens communaux. Les maires ont aussi commenté les états d’avancement des réalisations d’antennes administratives, du lancement de l’opération de leurs liaisons en fibre optique avec les sièges de mairies, de l’opération transcription des jugements collectifs et de numérisation des actes de naissance. Si ce dernier point du programme a connu une réussite palpable, ce n’est pas le cas d’autres actions, notamment celle de la régularisation des situations juridiques des biens communaux. En effet, lors de la réunion, les P/APC se sont entendus sur certaines réserves à émettre à la direction des domaines, notamment concernant la régularisation des situations des établissements et bâtiments de la commune. Autre point négatif mis en exergue lors de cette réunion, celui du manque de coordination entre les autorités communales et la direction de l’urbanisme et de construction (DUC), notamment dans le cadre de ses programmes pour l’amélioration urbaine. Le secrétaire général de la wilaya annoncera, d’ailleurs, une réunion prochaine entre les deux parties (les APC et la DUC) pour tenter d’instaurer une bonne collaboration. Par ailleurs, pour ce qui est de l’absence de formation et de qualification du personnel, à l’heure ou l’on parle d’informatisation, le secrétaire général a estimé que  »la majorité des préposés aux guichets ne sont pas qualifiés et parfois même indisciplinés ». Une situation qui explique parfois la  » médiocrité des prestations du service public au sein des administrations ». Cela n’empêche pas les P/APC, ajoutera-t-il, « de faire des conventions avec des centres de formation professionnels dans le but de former leurs personnels », notamment, notera-t-il, concernant l’informatisation. Mohamed Bouchama a, par la suite, proposé la nomination de fonctionnaires « compétents aptes à assurer une meilleure prise en charge des citoyens ». Le DRAG, lui, invitera les P/APC à prendre les dispositions nécessaires pour « l’ouverture de nouveaux postes budgétaires » à même de répondre à cette nécessité d’amélioration du service public. Il est à souligner que pour la mise en place de ce programme spécial amélioration du service public, les APC ont bénéficié d’enveloppes budgétaires allant de 5 à 10 millions de dinars, d’après le DRAG.    

T. Ch. 

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