Des ralentisseurs, SVP !

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«Depuis que cette route est bitumée, les véhicules passent avec des vitesses vertigineuses. Vraiment, nous sommes en danger. Ni nos enfants, ni nos femmes ne peuvent traverser la route pour aller dans les champs », nous dira cet agriculteur rencontré à l’entrée du hameau dit « Les Yabadène » dans la partie basse de Draa El-Mizan. Les habitants de cette localité demandent aux autorités d’y placer des ralentisseurs avant qu’un malheur ne soit produit. Un peu plus loin, sur la même route reliant ces hameaux à la RN25, ce sont carrément des blocs de pierres qui sont placés sur une partie de la chaussée, à quelques mètres du portail de l’école primaire. « Il y a trop de chauffards. La dernière fois, un élève de première année a été sauvé in extremis d’une mort certaine. Je peux vous dire qu’ils roulent à plus de cent kilomètres à l’heure. C’est un danger réel qui guette ces petits chérubins. L’implantation de ralentisseurs urge afin de dissuader tous ces chauffards qui ne respectent pas le code de la route. Pourtant, tous les usagers de cette route savent qu’il y a une école qui donne directement sur la route », dira un parent d’élève qui attendait son fils devant l’école. Devant ce danger récurrent, les habitants du village regrettent même d’avoir revendiqué le bitumage de ce chemin communal. « À voir cette situation, on préfère l’état piteux de la route que cette restauration », estimera un autre intervenant. Les parents d’élèves tirent la sonnette d’alarme à ce sujet. D’autres quartiers de la ville vivent le même problème. On citera à titre d’exemple le lotissement nord. Là aussi, les résidents se plaignent de ces chauffeurs, qui, avec leurs manœuvres dangereuses, perturbent leur quiétude. « Vous savez, nous avons demandé des ralentisseurs depuis plus de deux ans. On se demande pourquoi des ralentisseurs ont été placés dans d’autres quartiers moins denses que le nôtre, alors qu’ici rien n’a été fait », nous confiera un citoyen. « Pourtant, les autorités nous ont promis de les implanter dès la fin du bitumage des axes au centre-ville, mais en vain », conclura un autre.                                            

Amar Ouramdane 

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