L’oued Sahel se tarit

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Il faudrait remonter jusqu’au début des années 1990 pour se remémorer la décrue inquiétante de l’oued Sahel. En effet, cette rivière qui passe par plusieurs localités, dont Boudjellil et Tazmalt, connaît une activité morose à cause de la chute du débit de son eau. L’oued, comme nous l’avons constaté sur plusieurs endroits, ressemble à un filet d’eau qui ruisselle lentement, sans pouvoir former des étangs comme autrefois. Juste de larges flaques d’eau nauséabondes et glauques. La cause de cette situation n’est pas à chercher ailleurs, mais elle se « décline » d’elle-même : La sécheresse qui sévit, depuis l’an dernier, malgré les quelques pluies enregistrées dernièrement, n’a pas suffit à faire « gronder » la rivière, laquelle en pareille période, dans les années passées, ne connaît pas de décrues notables et « va » même jusqu’à menacer les riverains à travers des défluviation qui provoquent d’énormes inondations, se résumant en l’arrachage de centaines d’oliviers et le grignotement de plusieurs hectares de terres arables, quand ce ne sont pas les eaux qui pénètrent dans les habitations de riverains, mais cela demeure exceptionnel! Néanmoins, les conséquences de la diminution du débit des eaux du Sahel seront néfastes pour l’écosystème, si les choses en restaient là ! En effet, comme les déchets en tout genre et les eaux usées lesquels sont déversés par des milliers de foyers des communes de Boudjellil, Aït R’zine, Tazmalt, Ighil Ali et bien d’autres localités, risquent de corser davantage cette situation kafkaïenne! Déjà il y a les margines qui polluent ledit oued, les eaux usées et les tonnes d’ordures ménagères déversés quotidiennement dans le lit de l’oued, lequel n’arrive pas à se «nettoyer» à travers les crues qui font défaut. Conséquence : La pollution de l’environnement monte de plusieurs degrés et le pire est à craindre !

Syphax. Y.

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