La réunion prévue, pour le 12 janvier dernier, entre le syndicat des transporteurs de la daïra d’Akbou et les responsables de l’APC, n’a pas eu lieu, puisque «les autorités compétentes ont tout simplement brillé par leur absence », dénonce M. Kamel Ichaâlalène, représentant des transporteurs d’Akbou.
Par conséquent, l’ensemble des transporteurs desservant les localités de la vallée de la Soummam menacent, nous a-t-il révélé « de revenir à la charge en déclenchant une autre grève, dans les tout prochains jours, si rien n’est fait pour satisfaire tous les points contenus dans leur plateforme de revendications remise à qui de droit, au début du mois en cours ». Il est à rappeler que ces derniers ont paralysé le 07 et le 08 janvier dernier, le transport en commun durant deux jours pour sommer les pouvoirs publics de « réglementer » le secteur dans leur région. « Cette réunion avait pour objectif de débattre avec les élus locaux et les services de sécurité des différents problèmes demeurant en suspens lors de la dernières réunion », dira-t-on. Et d’ajouter : « C’est le chef daïra d’Akbou qui a fixé ce rendez-vous, alors pourquoi la réunion est-elle reportée ? ». Si la précédente rencontre, ayant regroupé les frondeurs avec le chef daïra et une délégation chargée par les directions de transport et des impôts de la willaya de Béjaïa s’était soldée par un compromis, celle projetée avec les autorités locales est, semble-t-il, reportée aux calendes grecques ». La corporation des transporteurs de la vallée de la Soummam réclame la mise en place d’abris bus, plaques de signalisation et autres dans les différents arrêts de bus, notamment ceux longeant la RN26. « Il faut surtout différencier les arrêts communaux avec ceux d’inter wilaya. A l’état actuel, c’est l’anarchie totale qui caractérise les niveaux de stationnement des bus », dira le syndicaliste. Ainsi, la garantie de la sécurité au niveau de la gare routière d’Akbou doit, ajoute-t-on, « être prise au sérieux ».
M. Ch.