La plage Mazer enfin aménagée ?

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La stabilité et la sérénité reviennent progressivement à la commune de Mizrana, au nord de Tizi-Ouzou, l’une des communes les plus touchées par les affres du terrorisme durant la décennie noire. Une lueur d’espoir se profile à l’horizon pour cette commune. D’ailleurs, un projet dans le domaine touristique vient d’être annoncé. Il s’agit de l’aménagement de la magnifique plage de Mazer, à l’extrême nord-ouest de Tizi-Ouzou. Cette plage, d’une beauté hypnotisant, est méconnue jusque-là par les baigneurs et les estivants qui affluent, durant la saison des grandes chaleurs, vers les côtes de la wilaya. Jusque-là sauf les habitants de cette localité connaissent et profitent de cet endroit paradisiaque. La plage de Mazer, connue pour la limpidité de son eau et la propreté des lieux, étant située loin des habitations, sera autorisée à la baignade, une fois les travaux d’aménagement sont achevés. Une piste pour assurer son accès sera aussi bitumée et la plage sera surveillée dès l’ouverture de la saison estivale, selon une source de la direction du tourisme. Ça sera la seule plage autorisée à la baignade à Mizrana. Elle régénéra, à coup sûr, l’activité touristique mise en veilleuse depuis plus de trente ans. L’aménagement de cette plage interviendra, donc, deux ans après la réouverture de la RN24 fermée au niveau de la commune de Mizrana, depuis le début des années 1990, pour des raisons sécuritaires. Notons que plus de 3 millions d’estivants se rendent annuellement aux plages autorisées à la baignade de la wilaya de Tizi-Ouzou. D’autres projets innovateurs suivront cette louable initiative. Le terrorisme et l’insécurité ne sont qu’un mauvais souvenir pour les habitants de Mizrana. A présent, place au développement local car l’exploitation des potentialités naturelles est primordiale pour la relance de l’activité économique dans cette région. Les habitants de Tigzirt et de Mizrana gardent toujours en mémoires les grappes de Suisses, d’Allemands, d’Autrichiens, de Belges et de Russes qui passent des mois entiers dans les campings de la commune de Mizrana.

S. Sahaf

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