L’antenne administrative de Tafoughalt, mise en service au début des années 90, nécessite une restauration comme nous l’avions déjà rapporté dans ces colonnes. Apparemment, l’appel des fonctionnaires et des villageois a trouvé un écho auprès des responsables locaux d’Ait Yahia Moussa. Selon un élu, cette antenne est inscrite dans les PCD afin justement de subir une réfection. « C’est une enveloppe de plus d’une centaine de centimes qui lui sera consacrée », a ajouté notre interlocuteur. En plus de la réfection de l’étanchéité d’autres opérations lui sont inscrites, telles la peinture… etc. Le même élu nous a expliqué qu’ « une fois les procédures d’usages seront satisfaites, ce sera le lancement des travaux ». Effectivement, ce qui complique le quotidien des fonctionnaires, ce sont ces eaux qui s’infiltrent de sa toiture et ces odeurs nauséabondes qui se dégagent des sanitaires. Concernant son fonctionnement, ses usagers jugent que les fonctionnaires accomplissent leur mission à merveille. « Vraiment, nous n’avons aucun problème pour se faire délivrer les pièces administratives que nous demandons. Ce n’est pas la peine d’aller jusqu’au chef-lieu, qui se trouve à dix kilomètres de Tafoughalt. Pour une légalisation de signature ou encore une fiche familiale demandée par une caisse de retraite en Algérie ou en France, il fallait se déplacer jusqu’à Ait Yahia Moussa ou encore à Draa El-Mizan. Nous n’avons plus ce problème », nous répondra ce retraité qui venait de sortir de cette annexe. Dans cette municipalité deux autres annexes sont réalisées à Iâllalen et à Ath Attella. D’ailleurs, elles sont réceptionnées et n’attendent que leur inauguration officielle. Celle d’Iâllalen manque quelques aménagements, alors que celle d’Ath Attella n’a pas encore son réseau d’assainissement. Le maire nous a répondu que ces deux annexes retiennent l’attention de l’exécutif qu’il dirige.
A. O.