Les citoyens réclament un hôpital

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Des citoyens de la commune de Souk El Khemis, sise à une trentaine de kilomètres à l’ouest de Bouira, ont, à travers une lettre, sollicité les ministres de la Solidarité nationale et de la Santé, afin qu’ils mettent un terme au calvaire qu'ils endurent pour bénéficier des soins les plus élémentaires.

Les auteurs de cette lettre revendiquent la réalisation d’un hôpital afin de leur éviter les longs déplacements qu’ils font pour rallier l’hôpital de Aïn Bessem ou celui de Bouira. « Notre localité est isolée. Même les chemins qui y mènent sont dans un état de dégradation avancée. Nous rencontrons souvent d’énormes difficultés pour évacuer nos malades, notamment en cas d’urgences, vers les hôpitaux d’Aïn Bessem et Bouira », lit-on dans la correspondance. De ce fait, notent-ils, nous interpellons le ministre pour doter notre commune d’un hôpital pouvant profiter à la population, d’autant plus que cette dernière a grandement souffert, durant la décennie noire, où des potentialités qu’offrait la région comme ressources ont été détruites, chose qui a mis les chefs de familles au chômage. Dans la même lettre, les signataires affirment que « leur commune est la moins dotée en matière de structures sanitaires ». Il est à rappeler que le projet de construction d’une maternité rurale, attribué l’année dernière, au profit de la commune, n’est pas encore réceptionnée. Les parturientes doivent être évacuées jusqu’à l’EPH d’Aïn Bessem ou encore jusqu’à l’hôpital de Mohammed Boudiaf de Bouira. En plus du danger de ces longs déplacements, les habitants des villages les plus éloignés sont contraints de dépenser des frais supplémentaires. « Nous avons, à maintes reprises, sollicité les hautes autorités dont le ministre de la Santé mais aucune réponse ne nous a été donnée », regrettent des riverains. S’agissant de la santé de proximité les unités de soins, réalisées dans les villages de la commune, ne sont pas logées à la bonne enseigne. Seuls les petits soins qui sont assurés aux villageois. D’ailleurs, des citoyens du village d’Ouled Guelmam demandent aux responsables locaux de doter ces établissements en moyens nécessaires afin d’améliorer la qualité de services offerts aux citoyens et leurs éviter de se déplacer au chef-lieu communal ou même jusqu’à Aïn Bessem, pour faire une injection ou simplement changer du pansement.

Oussama K.

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