La cité des 408 logements de Boumerdès se distingue

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Le prix vert du quartier le plus propre au niveau national, organisé par la DGSN et le ministère de l’Aménagement du territoire et de l’environnement, a été remis, hier, à Alger, aux représentants de la cité des 408 logements de la wilaya de Boumerdès.

En effet, les représentants de la direction générale de la sûreté nationale (DGSN) et ceux du ministère de l’Environnement ont remis le prix vert aux six plus propres quartiers sélectionnés au niveau national. Il s’agit de la cité des 408 logements de Boumerdès, Beni Yazguène de Ghardaïa, la cité des 90 logements de Souk Ahras, le quartier Didouche Abdelkader de Tiaret, la cité 1er novembre, 400 logements d’Adrar et le quartier de Rais Hamidou d’Alger.  « Les lauréats nationaux ne bénéficieront pas d’enveloppes financières, mais plutôt de l’organisation de travaux d’aménagement au niveau de chaque quartier », a affirmé hier, Tahar Tolba, directeur de l’environnement au niveau du ministère de l’Aménagement de territoire et de l’environnement.  Les six lauréats nationaux du prix vert ont été sélectionnés, le 22 décembre 2013, par la commission nationale du concours, sur la base de critères préétablis, à savoir l’organisation des habitants en comités de quartiers, l’existence d’un programme d’activités du comité de quartier, le respect par les habitants des horaires et lieux de dépôt des déchets, les initiatives pour la salubrité et l’embellissement du quartier ainsi que la participation aux campagnes de volontariat et de sensibilisation. Selon le ministère de l’Environnement, cette action vise des objectifs opérationnels forts afin, non seulement, d’améliorer la lisibilité de la politique en matière d’environnement mais aussi de faciliter l’évaluation des actions qui en découlent.  « Elle compte, en effet, deux objectifs principaux : développer la solidarité et l’esprit d’initiative des citoyens d’une part, mobiliser les habitants du quartier quant à l’importance de la préservation de l’environnement et du cadre de vie, d’autre part », a indiqué la même source.  Et d’ajouter : « Sans la conviction des décideurs, sans motivation et l’implication effectives des responsables locaux et sans participation active des populations concernées, les objectifs assignés à la stratégie nationale de la protection de l’environnement risquent d’être compromis ».

Samira Saïdj

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