L’Union nationale des personnels de l’éducation et de formation (Unpef) ne semble pas être satisfaite après sa rencontre avec le ministère de l’Education nationale qui a eu lieu, mardi dernier, en présence du secrétaire général et du chef de cabinet. Tout en indiquant que la rencontre en question n’a pas apporté du nouveau, le secrétaire général de cette entité syndicale fera savoir que l’Unpef veut du concret et non pas des engagements verbaux. Il faut dire que M. Abdelatif Baba Ahmed n’a, finalement, pas réussi à faire baisser la pression et à écarter le spectre de la paralysie qui planera sur son secteur à partir de cette semaine. Une grève d’une semaine renouvelable est, en effet, annoncée par ce syndicat à partir du 26 janvier prochain. Notre interlocuteur a expliqué la reprise de la protesta par « les promesses non tenues de la tutelle quant à la prise en charge réelle de leurs revendications inscrites sur les procès-verbaux du 20 octobre et du 20 novembre 2013 ». Pour illustrer ses propos, le SG de l’Unpef dira que « le ministère de tutelle a promis de répondre à notre plate-forme de revendications, avant le 31 décembre 2013, mais malheureusement, cette dernière n’a pas tenu ses engagements ». Il convient de noter, que le conseil national de l’Unpef a réitéré son appel à ce que les lacunes enregistrées dans le statut particulier soient corrigées et tous les points cités dans les deux PV soient satisfaits. Il s’agit, notamment, de « l’intégration des MEF et les PEF qui ont suivi la formation dans le cadre de la convention entre le ME et MESP, les détenteurs d’une licence dans les nouveaux grades institués à la faveur du nouveau statut et la généralisation de l’opération au 03 juin 2012, ainsi que ceux qui poursuivront la formation cette année et les PTLT qui sont intégrés dans la catégorie de base en valorisant l’expérience professionnelle ». Ce syndicat réclame également « la promotion systématique pendant le parcours professionnel aux grades de prof principal et formateur au niveau des différents paliers (primaire, moyen, secondaire) ainsi que pour les autres corps. En outre, ce syndicat appelle à rétablir dans leurs droits tous ceux qui occupent les postes en voie de disparition (adjoint de l’éducation, laborantin, ASSE et conseiller en orientation scolaire, en les intégrant dans les nouveaux grades), ainsi que l’abrogation de l’article 87 bis pour améliorer la situation des corps communs et des agents de sécurité». « L’octroi de la prime pédagogique au personnel des services économiques et le droit des conseillers en alimentation d’accéder au poste d’inspecteur en alimentation », figurent aussi dans la plate-forme de revendications de cette organisation syndicale.
L. O. CH.