On achève bien les terres agricoles

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Bouira, cette région à vocation agraire, valait son pesant d’or en termes de productions céréalières, grâce aux terres fertiles qui s’étendent sur plusieurs kilomètres. Actuellement, les responsables de cette région donnent beaucoup plus d’importance à l’urbanisation, souvent hasardeuse et anarchique, qui prévaut à tous les niveaux, au détriment de ces terres fertiles. À Oued El Berdi, une des rares régions qui ont gardé à ce jour, l’activité agricole en plus d’El Hachimia et Aïn Bessem, dans le sud-ouest de la wilaya, les habitants déplorent les terres de Sidi Khaled dont les expropriés, depuis les années 80, ne cessent de crier leur colère et leur désarroi face à un état spoliateur et injuste. « Ce ne sont pas moins de 154 hectares de terres qui ont été accordés pour recevoir le projet d’une zone industrielle qui ne voit pas encore le jour. Pourtant, à quelques kilomètres seulement d’ici, des terrains arides et stériles, ne servant qu’aux pâtures, peuvent bien mieux être utilisés pour des industries lourdes et néfastes autant pour les habitants que pour les eaux souterraines et les terres agricoles environnantes », nous confiera une citoyenne de Oued El Berdi. Ainsi, et malgré le potentiel indéniable de cette zone, si elle venait à se développer en termes d’industries, pour la wilaya de Bouira et le pays en général, il existe des éléments non négligeables et prioritaires tels la préservation des terres agricoles.          

J. B. 

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