Distante de quelques 90 kms du chef-lieu de la wilaya de Béjaïa, Bouhamza est, par excellence, une commune à vocation agricole. Elle est située à l’extrême sud-est de Béjaïa et aux frontières avec les wilayas de Sétif et de Bordj Bou-Arreridj. « Elle a bénéficié des pouvoirs publics, dans le cadre du plan de développement communal pour l’exercice 2013, d’une subvention de l’ordre de trente deux millions de dinars destinée à répondre aux besoins des populations soucieuses d’améliorer leur cadre de vie », avons-nous appris auprès de Baha Hakim, l’un des vices P/APC. « La subvention financière étatique pour le développement de notre commune, allouée par les pouvoirs publics au titre de l’exercice 2013, a été répartie entre les différents secteurs névralgiques. Je citerai par exemple celui de l’AEP qui s’est taillé la part du lion avec un quote-part de huit millions de dinars du fait que ce secteur renferme des réseaux anciens, usés et saturés de fuites déjà réparées qui engendrent des pannes. Les nouvelles constructions réalisées dans le cadre du FONAL ou autres se verront aussi rapprocher les conduites principales pour leurs faciliter les branchements. C’est le cas aussi du secteur d’assainissement des eaux usées qui a bénéficié de six millions de dinars destinés à l’extension des conduites principales non achevées et la création de nouveaux réseaux en ville ou dans les villages. Les travaux publics ne sont pas en reste avec une affectation de quatre millions de dinars destinés pour la réalisation des murs de soutènement. Le reste de la cagnotte a été réservé pour les réfections des écoles et l’achat d’équipement », a détaillé notre interlocuteur qui a continué dans le même ordre d’idées, en informant que le montant de la subvention est insuffisant pour leur commune enclavée dont la ville et les villages souffrent de l’absence de certaines commodités les plus élémentaires.
L. Beddar.
