Les sources naturelles à la rescousse

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La commune d’Ighil Ali, sise à 93 kms au sud de Béjaïa, nichée sur le massif montagneux des Bibans, compte plusieurs sources d’eau qui jaillissent des entrailles de la terre.

Il est, certes, impossible de donner le nombre exact des sources naturelles qui existent dans cette région, mais tous les villages en comptent plusieurs. Ces points d’eau constituent une aubaine pour les habitants et même au-delà un patrimoine qui devrait être protégé car ils sont chargés d’histoire et constituaient, par le passé de lieux d’échanges, de rencontres, notamment des femmes qui puisaient l’eau tout en causant de la vie de tous les jours. Actuellement, les sources d’eau constituent l’unique point d’alimentation en eau potable pour beaucoup de villages isolés qui n’ont pas bénéficié à ce jour, d’une eau provenant du forage. Avec cette défection, le captage des sources demeure l’unique solution pour les localités, comme Mouka, Tabouâanant, Ath Serraj, Tazla et Zina. Même si la qualité de l’eau est meilleure que celle du forage, il n’en demeure pas moins que le débit de ces sources flanche, surtout durant la saison estivale d’où l’ennui pour les habitants qui doivent compenser cette pénurie en achetant des citernes d’eau au prix de 800 DA le remplissage! Mais toujours est-il que l’eau potable enregistre une sérieuse carence dans ces villages, qui ne sont toujours pas alimentés à partir des forages. « Seul le chef-lieu communal et les villages d’El Kelâa et Takorabt sont alimentés à partir d’un forage situé à Allaghane », nous dit-on au bureau de gestion des eaux de la commune d’Ighil Ali.

Syphax. Y.

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