Séminaire sur la santé et ses priorités

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Le Centre de Recherche en Anthropologie Sociale et Culturelle (Crasc) d’Oran et l’APC de Draâ El-Mizan ont organisé avant-hier à la salle de réunions de l’APC, un séminaire sur la « santé et ses priorités », et dont l’objectif était élaborer un pré projet pour l’amélioration de la santé publique. En plus des élus locaux présents en force, des secteurs publics étaient aussi représentées, à l’image de ceux de l’éducation, de la santé (EPSP- EPH), des forêts, de l’hydraulique, de la protection civile, ainsi que les acteurs de la société civile. D’emblée, M. Chougrani Saâd, professeur en santé publique à l’université d’Oran, rappellera à l’assistance que ce séminaire est dans la continuité du travail amorcé ces dernières années, entre le Crasc et la commune de Draâ El-Mizan, avec, pour rappel, différentes rencontres sur la leishmaniose et l’équité en santé qui avaient été organisées. Il expliquera, ensuite, qu’il n’y a pas de santé publique sans la participation de la communauté. « La santé n’est pas seulement du ressort du ministère de tutelle, elle compte aussi sur la participation de toutes les autres institutions de l’état ainsi que de la société civile dans toute sa composante », estimera le conférencier. Pr. Chougrani évoquera les facteurs de risques pour la santé du citoyen à Draâ El-Mizan, tels qu’ils ont été listés lors de la rencontre organisée l’an dernier.  » Ceux-ci sont regroupés en trois sous-groupes, environnemental, comportemental (éducation à l’école et au sein de la famille), et social, institutionnel et politique », notera-t-il dans son exposé. Après lecture de tous ces facteurs, une réflexion a été lancée pour faire participer l’assistance et développer ces facteurs, tout en ajoutant d’autres ou en supprimant ceux qui ne sont plus d’actualité. Après avoir listé toutes les nouvelles propositions, une autre réflexion, sur « les formes d’action privilégiées à mettre en place pour combattre ces facteurs », a été abordée. D’abord, la nécessité de jonction des efforts entre la société et les institutions, ensuite les avantages et les inconvénients des actions choisies. Tous ces points ont été discutés avec la société civile qui a participé au débat en émettant quelques idées. Tour à tour, les autres conférenciers, notamment M. Kial, sociologue du Crasc, et Dr Oukas, épidémiologiste du même centre, qui ont développé chacun dans son domaine, des thèmes qui vont avec l’ordre du jour. A la fin de cette rencontre, toutes les propositions ont été transcrites dans un rapport qui servira aux chercheurs du CRASC pour trouver des solutions aux problèmes rencontrés dans le secteur de la santé publique. Pour le Pr. Chougrani,  » dans le domaine de la santé les besoins du citoyen sont illimités, mais les sources, elles, sont limitées ». Ce à quoi, les conférenciers répondront que l’implication de toutes les institutions et de la communauté reste une condition sine qua non pour atteindre les objectifs de ces travaux. En définitive, de telles rencontres sont à multiplier afin d’aboutir à des résultats dans ce domaine ô combien sensible.

Amar Ouramdane

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