Site icon La Dépêche de Kabylie

Le P/APC condamné à deux ans de prison ferme

Le verdict de l’affaire dans laquelle est impliqué le maire  de Saharidj,  est tombé hier. Le tribunal correctionnel de la ville d’Aïn-Bessem a condamné l’édile communal à deux ans de prison ferme, assortie d’une amende de 100 000 DA. Le chef du parc communal a été pour sa part, condamné à une année de prison ferme. Sept autres personnes, poursuivies dans la même affaire, ont été relaxées. Le procureur du tribunal d’Aïn Bessem, où avait été jugé en première instance, le mois dernier, cette affaire, avait, rappelons-le, requis contre l’élu deux ans de prison ferme et 200 000 DA d’amende. Il est reproché à cet édile « la violation de la réglementation en matière de code des marchés publics, l’abus de pouvoir et la dilapidation de deniers publics ». Selon des sources bien informées, l’accusé principal dans cette affaire compte saisir la cour suprême en usant de son droit à l’appel devant cette instance, prochainement. Pour rappel, plusieurs commissions d’enquête avaient été diligentées au cours de l’année 2012 et 2013, suite à des lettres anonymes et des rapports d’élus de l’ancienne assemblée communale. Les requêtes parvenues à la cour des comptes, aux services de la wilaya et aux services de sécurité ont clairement fait état de mauvaise gestion au niveau de cette commune. Les enquêteurs de différents organismes chargés du contrôle ont passé au peigne fin la comptabilité de la commune. Ils se sont plus particulièrement, intéressés au mode suivi dans la passation de marchés publics. Aussitôt les enquêtes bouclées, des poursuites judicaires ont été lancées contre le P/APC et plusieurs employés de la municipalité. Après plusieurs reports du procès, l’affaire a pu finalement être jugée, hier, par le tribunal d’Ain Bessem.  

Oussama K.

Quitter la version mobile