Si l’amélioration urbaine, notamment l’aménagement du boulevard colonel Amirouche et du rond-point, capte l’attention des communs des mortels, il n’est plus de même pour l’environnement qui constitue la grande désolation. On n’en finira pas d’en parler dans cette ville qui a besoin d’énormes moyens humains et financiers. Les volontariats organisés à travers la ville n’ont pas touché certains endroits, tel le contrebas de la station des fourgons Draâ Ben Khedda-Tadmaït. Une image repoussante et répugnante offerte aux yeux de tout le monde sous le pont, faisant office de locaux commerciaux de tous genres. Au premier arrêt de Draâ Ben Khedda, bouteilles, canettes et autres déchets sont entassés depuis des mois et peut-être même plus. À cet endroit là différents commerces se suivent sans aucun contrôle ni souci pour la santé publique. Des cafés maures, des restaurants et fast-food érigé entre des vulcanisations, réparations d’échappement, mécaniciens entre autres. Des nuages de poussière à longueur de journée sont soulevés par des automobilistes toujours pressés et indélicats sur des artères non encore revêtis. Le même triste décor est aussi relevé au niveau du long mur du siège de la gendarmerie nationale. Celui qui crève également les yeux, ce sont les terres agricoles transformées en dépôts de déchets ferreux et non ferreux, casse auto, à la sortie Est de Draâ Ben Khedda. Ce sont de grandes surfaces, occupées par de la ferraille et des matériaux de construction au vu et au su de tous, sans mur de clôture pour protéger les yeux de cette agression permanente.
Arous Touil