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Les syndicats reconduisent leur grève

L’instabilité perdure toujours dans le secteur de l’éducation nationale. En effet, trois syndicats ont décidé de reconduire leurs grèves, courant de la semaine prochaine, à savoir l’Unpef, le Snapest et le Cnapest.  

A l’issue de la réunion de son bureau national, qui s’est tenue à la fin de la semaine écoulée, le syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (SNAPEST) a décidé de reconduire sa grève, durant les 3, 4 et 5 février courant, « si le département de la tutelle ne donne pas une suite favorable aux revendications soulevées », lit-on dans le communiqué rendu public par le SNAPEST, en mettant en exergue la nécessité de corriger le dysfonctionnement du nouveau statut particulier, car « il est injuste à l’égard de plusieurs corps de l’éducation », a noté le SNAPEST. La même décision prise, également, par l’union nationale des professeurs de l’éducation et de la formation (UNPEF) qui appelle à la poursuite de son débrayage, pour la deuxième semaine consécutive, « accompagné par des rassemblements qui seront observés, lundi prochain, au niveau des directions de l’éducation au niveau national », a fait savoir l’UNPEF par le biais d’un communiqué rendu public hier. Cette formation syndicale a mis en garde les autorités publiques, quant à leur silence qui « perdurera la grève ». Pour cela, ils lancent un appel au Premier ministre afin d’intervenir pour mettre fin à cette crise. Du son côté le conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest-Elargi) compte observer un débrayage national, durant la journée de mardi prochain, reconductible, si ses revendications ne sont pas prises en charge. Par ailleurs, le ministre de l’Education nationale, M. Abdellatif Baba Ahmed, a affirmé jeudi passé à Tissemsilt que « les portes du dialogue avec l’UNPEF restent ouvertes pour satisfaire toutes ses revendications ». Le ministère de l’Education a tenu des réunions avec les partenaires sociaux dont l’UNPEF, au cours desquelles toutes les revendications ont été examinées. En faisant état d’autres revendications qui restent à étudier avec la direction générale de la fonction publique et qui concernent principalement les enseignants du cycle primaire, le ministre a tenu à souligner qu’ « une grève ouverte est anormale. Si l’enseignant a droit à la grève, l’élève a aussi droit à l’enseignement ».      

 Samira Saïdj

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