Le manque de main d’œuvre se fait ressentir

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Depuis le lancement des aides à l’habitat rural, les citoyens de Larbâa Nath Irathen ont du mal à trouver une main d’œuvre qualifiée pour la réalisation de leurs projets de construction. En effet, ces derniers temps, la localité qui connaît un essor, notamment dans le domaine du bâtiment, se retrouve en manque de main d’œuvre qualifiée, dans toutes les spécialités du bâtiment et des travaux publics. Maçons, plâtriers, soudeurs, coffreurs, électriciens, entre autres, sont devenus des denrées rares sur le marché de l’emploi. Du coup, de nombreux projets accusent des retards énormes. Fort heureusement, les bénéficiaires des aides à l’habitat rural, se sont vus accorder, par les services concernés, des délais de six (06) mois pour le lancement des travaux de la première tranche, après quoi, des mises en demeure leur seront adressées. Il faut dire que même les entrepreneurs en BTP se plaignent de ce manque de main d’œuvre qualifiée et subissent la même contrainte. L’un d’eux, domicilié au village Taza, nous dira : « On a du mal à respecter les délais de réalisation, à cause de ce manque de main d’œuvre. La situation devient de plus en plus difficile. Dans notre région, par exemple, les maçons n’existent presque plus. Les rares qui activent dans cette spécialité sont déjà pris et  il faut attendre plusieurs semaines, pour qu’ils se libèrent d’un projet et qu’il en entame un autre ». Et d’ajouter : «  Avec ce problème et les prix des matériaux de construction qui augmentent chaque jour davantage, les choses s’aggravent ».  Plusieurs citoyens sont, ainsi, obligés de se passer des services de maçons, se résignant à réaliser eux-mêmes les travaux avec les moyens de bord.  Il faut dire que ces métiers du secteur du bâtiment, de par leur pénibilité n’attirent pas beaucoup de jeunes. Il faudrait peut-être, aux autorités compétentes, de trouver les moyens nécessaires pour les rendre plus attractifs, notamment par la panoplie des programmes d’aide à l’insertion au travail mis en place par l’Etat.

Youcef Ziad

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