Depuis 2003, l’école primaire de Bordj Bourfia, sur les hauteurs de Aïn Laloui, à cinq kilomètres du chef-lieu de commune, est fermée pour manque d’effectif. Le nombre d’élèves qui habitent ce hameau, situé dans une zone agricole et constitué d’une quinzaine de ménages, n’arrive pas à remplir les classes. Cela a été engendré par l’insécurité qui a régné durant la décennie noire. Les autorités ont dû fermer cet établissement de l’enseignement primaire occupant le centre d’une grande ferme, et à orienter les élèves vers la ville de Aïn Laloui. Il s’ensuivit un problème de transport scolaire qui n’arrive pas à être réglé définitivement. Les élèves, que l’on rencontre souvent en train de faire de l’autostop sur un chemin de wilaya presque désert, se plaignent de l’irrégularité du ramassage scolaire qui leur est affecté. Outre les désagréments et les aléas de l’autostop, particulièrement en cette période hivernale, les élèves courent d’autres risques en ces moments où la violence contre les enfants et les kidnappings sont devenus une réalité dont il faut tenir compte.
N. M. Taous