Le réseau routier en dégradation avancée

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Si certains chemins communaux et pistes de la commune ont bénéficié de travaux de restauration et de réfection ces derniers temps, il est à souligner que le réseau routier attend toujours une rénovation, d’autant plus qu’il n’est pas refait depuis des années. A ce sujet, le maire d’Ait Yahia a été catégorique. « Nos concitoyens souffrent de l’état piteux de certains axes communaux. Alors que d’autres se trouvent isolés et enclavés », telle est la réponse de notre interlocuteur. Dans cet ordre d’idées, le P/APC lance un appel de détresse aux services de la DTP afin de régler ce problème. « Je saisis cette occasion pour interpeller, par le biais de votre journal, les responsables de la DTP de nous inscrire vingt-cinq kilomètres afin de pouvoir régler définitivement ce problème épineux. Car, avec l’enveloppe dérisoire qui nous a été accordée dans les PCD, nous ne pouvons faire face à toutes ces carences », insistera-t-il. Interrogé justement au sujet de ces routes et chemins à prendre en charge, il nous donnera un état exhaustif : « Il s’agit tout d’abord du chemin intercommunal qui mène d’Ilâllen à Draa El-Mizan laissé à l’abandon depuis l’avènement du terrorisme. Ce chemin servira aussi les habitants d’Ath Mouh Kaci, ceux d’Agouni Ahcène et d’Imzoughène. Ces citoyens font tout un détour pour rallier le chef-lieu de daïra de Draâ El-Mizan. Ce sera aussi un raccourci pour ceux de Draâ El-Mizan qui se déplaceront vers Tizi-Ouzou. Ils éviteront, ainsi, d’emprunter la RN25 et ils gagneront en temps et en argent ». Et de poursuivre: « Le chemin communal Imzoughène vers la RN25, Tifaou-Hellil, Ath Ouacifs-Imoulak Iâllalen et Ath Kaci Ouamar sont aussi à prendre en charge. D’ailleurs, à maintes reprises, leurs usagers ont fermé soit le siège de la mairie ou encore ont bloqué la RN25 ». Pour cet édile communal, d’autres tronçons de la RN25 entre le lieu-dit Tamda Ali et Ait Yahia Moussa et entre ce chef-lieu et le Pont noir n’ont pas été pris en charge lorsque la RN25 a été restaurée sur une distance d’environ dix-sept kilomètres. « Nous ne savons pas pourquoi ces deux tronçons ont été omis », ne cesse de répéter un automobiliste arrivé au lieu-dit Chihaoui. Effectivement, à cet endroit, la carrosserie du véhicule bouge entièrement à cause des crevasses et c’est le même constat à la sortie de Maâmar jusqu’à Tamda Ali. En tout cas, les autorités de l’APC d’Ait Yahia Moussa attendent que leur doléance soit prise en charge du moins durant l’exercice de l’année en cours.                

Amar Ouramdane

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