Les travailleurs du pré emploi ne décolèrent pas

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Les travailleurs du pré emploi reviennent à la charge. 

En effet, ils organiseront, aujourd’hui, des rassemblements au niveau de plusieurs wilayas du pays, pour exiger leur intégration immédiate.

« Cette énième action de protestation vient exprimer le ras-le bol des travailleurs du pré emploi, quant à la politique des emplois précaires et à l’exploitation », a affirmé hier, Idriss Mekideche, membre du comité national des contractuels du pré emploi et du filet social, affilié au syndicat national autonome du personnel de l’administration publique (SNAPAP).  L’interlocuteur a tenu à souligner que « cette action connaîtra une large participation des contractuels ». Les protestataires mettent en avant, « la nécessité d’intégration de tous les contractuels du pré emploi dans des postes de travail permanents, la comptabilisation des années d’exercice à l’expérience professionnelle et à la retraite, et le gel des concours de recrutement ». Ils plaident, également, pour « la mise en application de la loi stipulant de rabaisser l’âge de départ à la retraire, et de mettre fin à la politique du travail précaire ». Interrogé sur le nouveau dispositif que compte mettre en place le ministère du Travail, à savoir, le « contrat premier emploi jeune », M. Mekidèche dira que « cela rentre toujours dans la politique de bricolage et ne va pas apporter des solutions concrètes au travail précaire en Algérie ». Et d’ajouter : « Quand le ministre annonce les avantages de ce nouveau dispositif,  concernant la retraite et la sécurité sociale, cela veut dire que ces droits ont été violés auparavant. Et ça, c’est très grave ! ». Face à cela, M. Mekidèche a indiqué que son organisation syndicale appelle le gouvernement à annuler complètement ce genre de dispositifs d’emploi. A retenir que le « contrat premier emploi jeune » est un nouveau dispositif d’emploi qui sera soumis, prochainement, au Conseil du gouvernement pour remplacer l’actuel dispositif d’aide à l’insertion professionnelle (DAIP).

Samira Saïdj

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