Ratissant, encore une fois, depuis dimanche dernier, les principaux maquis de l’Est de Boumerdès, notamment ceux proches d'Ouled-Aissa, l'armée a retrouvé le cadavre d'un terroriste répondant au nom de Amrous Ali.
Il avait pris le maquis durant le ramadan de l’année 2000, après avoir assassiné le maire d’Ouled-Aissa et son adjoint. Il avait commis ce double attentat, à l’arme automatique, en pleine veillée, avant de prendre la fuite en criant « Allah Akbar », se souviennent encore des villageois avec amertume. Des sources locales ont précisé que ce sanguinaire, âgé de 38 ans environ, avait été éliminé deux jours auparavant, suite au pilonnage de plusieurs endroits suspects du lieudit Cheffar. Une casemate de l’ex-GSPC y a également été démolie. En plus de l’arme à feu du terroriste éliminé des vivres, des médicaments et des effets vestimentaires ont également été récupérés. Utilisant comme à l’accoutumée de gros engins, après avoir pris le soin de couper le réseau de téléphoner mobile dans toute la région, afin d’empêcher d’éventuels attentats à la bombe artisanale, les militaires ont ratissé le moindre recoin du périmètre circonscrit. Les brigades spéciales de l’ANP ont notamment déminé les zones sensibles s’étendant jusqu’aux monts de Oued-Larbaa, près de Sidi-Daoud, en passant par les massifs de Zerrakna et de Kaf-Lehmam, dans cette partie Est de la montagne de Ghzerwal. Des troupes de l’ANP se relaient, depuis le début de cette semaine, au niveau de cette zone montagneuse, où le commandement militaire local pourrait largement tirer profit des aveux soutirés aux éléments d’une filière clandestine, récemment démantelée à Sidi-Daoud et dans les d’autres centres urbains environnants. Plus d’une quinzaine d’individus au total, ont été en effet interpellés dans cette partie de l’Est de Boumerdès, au début de cette semaine. Cherchant coûte que coûte à faire diversion, les sicaires de l’ex-GSPC ont planifié dans la soirée de lundi dernier, un attentat ayant fait 01 mort et trois blessés dont un gravement, à Bordj-Menaïel. La vigilance ne doit donc jamais baisser. Consigne sempiternellement répétée, notamment par les forces de sécurité qui multiplient sans cesse leurs actions contre les dernières poches de l’islamisme armé dans cette partie de la Kabylie.
Salim. Haddou

