Le village Tibouamouchine, dans la commune de Seddouk, est, par excellence, de vocation agricole, dominée par l’olivier, où se développent aussi le petit élevage, l’apiculture et l’aviculture.
Néanmoins, les pistes d’accès avec des moyens carrossables sont insuffisantes et mal entretenues quand elles existent. Pour remédier à cet état de fait et dans le but de faciliter aux agriculteurs les accès à leurs champs par tous les moyens, l’association des notables de ce village, nouvellement élus, viennent d’adresser une requête à la subdivision de l’agriculture de la daïra de Seddouk lui demandant un projet d’aménagement de dix pistes agricoles d’une distance totale de 17,5 kilomètres et de vingt sept ouvrages d’art. « Le mois de mars arrive est c’est la saison durant laquelle les citoyens aiment sortir dans les champs, non seulement pour prendre l’air au milieu des paysages enchanteurs faits d’herbe qui pousse, des roses qui jaillissent et de l’eau qui ruisselle partout, mais aussi pour travailler leur parcelle de terre, qui pour débroussailler, qui pour greffer. Ce sont là les raisons qui nous ont poussées à saisir la direction de la subdivision de l’agriculture de la daïra de Seddouk pour un projet d’aménagement des pistes agricoles », a déclaré un notable de ce village. Il faut dire aussi que depuis quelques années, le travail de la terre, qui a été délaissé auparavant, commence à intéresser les citoyens. Comme c’est l’olivier qui domine dans la région, des campagnes de greffages ont été menées ces dix dernières années, par les citoyens, grâce aux concours de l’Etat pour le développement de l’agriculture lancés dans ces différents programmes d’aides pour ce secteur. Les effectifs pour cet arbre fétiche vénéré ont ostensiblement augmenté. Aussi, la subdivision de l’agriculture de la daïra de Seddouk a bénéficié d’un quota conséquent de 30.000 plants d’oliviers qu’elle a distribué aux fellahs. Des engouements ont été constatés lors des différentes distributions qui ont eu lieu et beaucoup de fellahs n’ont pas réussi à décrocher des quotas et souhaitent voir les responsables des services agricoles mettre en place un autre programme de distribution des plants d’oliviers pour en faire bénéficier les retardataires avant la fin de la campagne des plantations. Autant dire que ce regain d’intérêt pour le travail de la terre par les fellahs de la région mérite toute l’attention voulue des services agricoles qui doivent s’impliquer par des aides substantielles en faveurs de ces derniers dans le cadre des programmes d’aides à ce secteur mis en place par l’Etat. Concernant la dernière distribution des plants d’oliviers, beaucoup d’agriculteurs regrettent de n’avoir pas reçu les quotas d’engrais nécessaires qui vont avec les plants conformément au programme à initiative locale (PIL).
L. Beddar

