Ruée vers la bibliothèque municipale

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Les dernières perturbations qu’aconnues le secteur de l’éducation, a créé chez les écoliers des différents paliers, surtout ceux des classes d’examens, un sentiment d’inquiétude, mais aussi, de colère chez leurs parents.

Pour ne pas se retrouver trop en retard sur les programmes, les élèves essaient, tant bien que mal, à s’organiser et réviser au moins ce qui a été fait. À Larbâa Nath Irathen, la bibliothèque municipale a été prise d’assaut par ces derniers, étant considérée comme leur seul refuge surtout ceux qui préfèrent travailler en groupe. Effectivement, durant ces jours de grève, très tôt le matin, une foule d’élèves, attendant l’ouverture des salles de lecture afin de s’assurer une place, se forme devant cette structure. Fort heureusement, les lieux sont spacieux. Même la documentation est disponible.  « Ce qui nous manque, c’est nos enseignants. Nous ne savons pas quand cette grève prendra fin. Cela nous perturbe, nous n’arrivons pas à nous concentrer sur nos études. Mais ce qui nous intrigue, c’est que ces mêmes enseignants n’hésitent pas à donner des cours privés », dira un élève de Terminale. Selon ce dernier, « certaines leçons, que nous n’avons pas encore faites en classe, ont été déjà faites par ceux qui ont les moyens de se payer des cours privés, ce n’est pas juste ». Livrés à eux même, les lycéens et les collégiens trouvent refuge dans cette bibliothèque communale, en un endroit aménagé spécialement pour eux. Ils travaillent en groupe et essaient de s’entraider et de s’échanger les informations dont ils ont besoin. Les parents, de leur côté n’hésitent pas à afficher leur mécontentement. Ils se disent inquiets  de la tournure que va prendre cette grève. « Cette grève a trop duré ma fille va passer son bac cette année. J’ai peur que cette grève casse son élan. La grève la complètement déboussolée, elle commence à perdre de sa motivation. Nous souhaitons que les autorités et les enseignants arrivent à un terrain d’entente et pensent un peu à l’intérêt de nos enfants, dont l’avenir est en jeu», nous dira une maman d’Aguemoun

Youcef Ziad

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