«Le phénomène de la fuite des cerveaux, qui est en train de prendre de l’ampleur, notamment face à la globalisation économique, est parmi les grands défis auquel on doit faire face, actuellement».
Telle est la déclaration faite, hier, par le ministre du Travail, de l’Emploi, et de la Sécurité sociale, Mohamed Benmeradi, lors de l’ouverture de la deuxième édition de la conférence « Fikra », organisée en deux journées d’étude, les 8 et 9 du mois courant à Alger. Le ministre a tenu à mettre en exergue l’importance des ressources humaines et les innovations technologiques dans la promotion de l’économie et de la société. Sous le thème « L’optimisme clé du progrès et de la réussite », cette édition, qui s’est faite sous le patronage du Premier ministre, et en partenariat avec l’opérateur Djezzy, a regroupé près de 1 400 participants qui vont enrichir les débats durant ces deux jours. « La conférence Fikra est un espace d’échange d’opinions et d’idées, pour aller vers un avenir meilleur. Cette année, on va partager tous le contenu de ces deux jours sur Internet, afin de passer notre message au grand public », a indiqué Toufik Lerari, co-fondateur Fikra. Plusieurs thèmes, liés à l’optimisme et l’innovation, ont été abordés par les personnalités qui se sont intervenues, durant la journée d’hier, pour parler de leurs parcours et exprimer leurs propres définitions de « l’optimisme ». Parmi eux, le fondateur de la fondation Barjeel Art, Sultan Sooud Al-Qassemi, qui a mis en relief le parcours de plusieurs artistes algériens à l’instar de Mohamed Issiakhem et Benamar Mediane. « Les artistes algériens doivent se faire connaître en Moyen-Orient et partout dans le monde et pas seulement en Europe », a-t-il dit. Lors de son intervention, le président du conseil administratif de NCA-Rouiba, Slim Othmani, a mis l’accent sur le lien entre la responsabilité sociétale et partenariale, en appelant à laisser les jeunes exprimer librement leurs potentiels. A retenir que « Fikra » est une nouvelle génération de conférences innovantes qui cible à connecter plusieurs personnes, notamment les scientifiques, les économistes, les entrepreneurs, les politiciens, les journalistes, les étudiants et les artistes, pour échanger leurs expériences.
Samira Saïdj