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Le calvaire continue

À Aït Abdelmoumène, le grand village de la daïra, seules les petites opérations postales sont assurées par un seul facteur. Le receveur a pris  sa retraite et il n’est pas remplacé à ce jour. « Le receveur a pris la retraite, il y a déjà plus de trois mois et les responsables d’Algérie poste n’ont pas jugé nécessaire de recruter un autre qui le remplacera pour assurer le service aux clients », rétorque un sexagénaire du village qui poursuit pour exprimer son courroux quant à cette situation qui a trop duré : « Nous sommes vraiment exaspérés. Nous devons parcourir plusieurs kilomètres pour retirer notre argent». Dans la même localité plus précisément à Cheurfa, le bureau de poste existant demeure fermé depuis plus d’une décennie, au grand dam des citoyens. « Nous sommes indignés par cet état de fait. Notre village est un havre de paix et de quiétude. Nous avons demandé à qui de droit l’affectation du personnel nécessaire pour le fonctionnement de la poste de notre village fermée jusqu’à présent, mais en vain». Ali, un habitant de Tikiouecht, souligne que le petit bureau postal de leur village est aussi fermé à cause de l’insécurité qui régnait auparavant. « Les responsables l’ont fermé et ont affecté l’agent vers le bureau postal des Ouadhias » affirme-t-il. « Nous demandons aux responsables concernés de rouvrir ce bureau pour éviter les longs déplacements que nous faisons pour faire une simple opération postale». A Taguemount El Djedid, c’est le même topo. Le bureau de poste est tout simplement fermé. Plus d’un pensent que les responsables d’Algérie poste doivent intervenir pour remédier à cette situation, ce qui évitera les longs déplacements aux personnes âgées.      

A.G. 

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