L’athlète du Kyoku Shin Kai de l’US Boghni, Farid Ouchouche, rencontré il y a une semaine, se dit très content d’avoir remporté le titre de champion de wilaya et souhaite que les autoritéslui viennent en aide pour qu’il puisse aller de l’avant et réaliser d’autres consécrations, à l’échelle nationale et, pourquoi pas, internationale.
La Dépêche de Kabylie : Tout d’abord pouvez-vous vous présenter aux lecteurs de notre journal ?
Farid Ouchouche : Je m’appelle Farid Ouchouche, je suis né le 9 Juillet 1991 à Draâ El Mizan. Je pratique les arts martiaux depuis l’âge de 4 ans. J’ai débuté avec le Shoto Kan à Draâ El Mizan, sous la houlette de Merar Ramdane et Ouriachi Hocine, et ce, jusqu’en 2008, et par la suite, j’ai intégré l’équipe de l’US Boghni. Je suis avec les seniors sous la houlette de Hocine Adreyene. J’étais aussi champion de wilaya en athlétisme en 2010.
Vous avez réussi à décrocher le titre de champion de wilaya Kyoku Shin Kai. Votre sentiment après cette consécration?
Vous ne pouvez imaginer combien j’étais content après cette consécration. Pour ne rien vous cacher, depuis que j’ai commencé à pratiquer le Kyoku Shin Kai, je me suis senti à l’aise et je progresse de jour en jour. Malgré le peu de moyens, j’essaie de faire de mon mieux. Et avec les encouragements de mes parents, de mes coéquipiers, de mon entraîneur, sans oublier M. Meziani Mohamed, j’ai pu m’illustrer en championnat de wilaya de Tizi-Ouzou dans la catégorie senior des -70kg.
Qu’est ce qui vous a poussé à choisir cet art martial ?
C’est la qualité de travail qui s’effectue dans cette discipline, et d’ailleurs, depuis que j’ai intégré l’équipe du Kyoku Shin Kai de Boghni, je progresse davantage et je suis sur la bonne voie. D’ailleurs, j’ai réussi, en catégorie cadette, à me classer 4e à l’échelle nationale, lors d’un tournoi qui s’est déroulé à Rouïba.
Et comment arrivez-vous à allier études et pratique du sport?
De ce côté je n’ai pas problème, bien au contraire, je me sens à l’aise et je suis sur la bonne voie dans les deux volets. Je prépare mon Master 1 en « Monnaie, Finance, Banque », et en parallèle, je continue à m’améliorer sur le plan sportif, et j’espère passer à une autre étape dans ma carrière.
Qu’en est-il de vos objectifs pour les saisons à venir ?
Je veux me faire un nom dans ce sport et je suis animé d’une grande volonté pour atteindre mes objectifs qui se résument en des titres nationaux, à court terme, puis africains et par la suite, je viserai carrément le titre mondial. Je suis quelqu’un d’ambitieux et je rêve de ce titre mondial.
On vous laisse le soin de conclure…
Je tiens à remercier mes parents, qui m’ont beaucoup aidé pour la pratique du sport, sans oublier mon entraîneur, Hocine Adreyène, et mon ami Mohamed Meziani, qui est lui aussi athlète et arbitre national. Je tiens aussi à remercier notre journal, La Dépêche de Kabylie, pour l’intérêt qu’il porte à la jeunesse et au sport.
Entretien réalisé par
Amazigh Omar