Anarchie à Souk El Had

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Devant le laxisme des autorités locales, laclochardisation de la cité ne peut que prendre de l’ampleur. 

Ainsi, comme on le constate chaque jour, tôt le matin, des marchands ambulants de légumes garent leurs véhicules à même la chaussée, étalant leurs marchandises sur les trottoirs destinés aux piétons, obligeant ainsi ces derniers, surtout les écoliers de l’école primaire à emprunter carrément la chaussée, avec tous les risques que cela présente. Ce qui est malheureux et dépasse l’entendement, c’est que ces étalages se font au niveau de la placette du siège de l’APC, juste à côté de la poste, c’est-à-dire au vu et au su des responsables de la commune. Cette situation absurde est à l’origine d’embouteillages permanents, où automobilistes et piétons ne savent plus où donner de la tête pour se frayer un passage. La situation est aggravée par le fait que l’arrêt des fourgons qui assurent le transport des voyageurs de Souk El Hed vers les villages d’Ibdache, Taaouint, Igherbien et Breber se trouve au même endroit. Et comme si cela ne suffisait pas pour entraver la fluidité de la circulation, s’ajoutent les stationnements anarchiques des automobilistes qui compliquent davantage la situation.Pourtant, il aurait suffit de mettre sur pied un plan de circulation pour éviter toute cette anarchie. Cela suppose une bonne étude de la topographie des lieux et une meilleure utilisation du réseau routier existant, mais surtout l’ouverture d’un nouveau tronçon routier qui diminuerait le flux d’automobilistes de passage par le chef-lieu de la commune et qui desservirait les villages en amont de Souk El Had. Par ailleurs, il est temps de rendre les trottoirs à leurs usagers, en interdisant aux multiples revendeurs illicites de les squatter et de les détourner de leur raison d’être. En tout cas, c’est le souhait de bon nombre d’habitants du chef-lieu, mais surtout des enseignants de l’école primaire, gênés dans leur travail par tout le brouhaha que le commerce informel génère.

     

Aït Slimane Amazigh

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