L’équipe chère aux Tadmaïtis, la JST, pensionnaire de la division honneur du championnat de Tizi-Ouzou, se trouve dans le bas du tableau. Les camarades de Sofiane Demri occupent la dernière place au classement, avec seulement 9 unités dans leur compte après 19 matchs joués. Un bilan, négatif sur toute la ligne, qui reflète réellement les capacités humaines, matérielles et financières de ce club qui faisait peur à toutes les équipes de la wilaya, il y a quelques années de cela. Mais beaucoup d’observateurs, dans le milieu sportif de la localité se demandent à qui la faute ? C’est la faute des actuels dirigeants ? Des prédécesseurs ? Des joueurs ? Des entraîneurs qui se sont succédés à la barre technique du club ? Une question qui taraude les esprits des amoureux de la balle ronde au niveau de la commune de Tadmaït. Oui, le président Moh Choubane a une grande part de responsabilité dans la situation dans laquelle se trouve la JST. Mais pas uniquement lui, même les joueurs ont leur part de responsabilité l’entraîneur Matouk, sachant qu’ils ont participé directement ou indirectement à la dégringolade de ce club qui a une histoire. Mais il y a aussi les anciens dirigeants, qui ont précédé à l’intronisation de Moh Choubane, avec des dettes qui se sont cumulées au fil des années au point où les fournisseurs ont décidé de bloquer le compte du club. Un cas de figure qui n’a fait que compliquer la tâche à l’actuelle direction qui s’est retrouvée sans aucun sou ni subvention. Ajouter à cela, le départ massif des joueurs qui ont préféré aller monnayer leur talent ailleurs, comme le CRB Tizi-Ouzou, l’USM Draâ Ben Khedda, l’OS Mouldiouane pour ne citer que ces équipes. Moh Choubane, le président du CSA, n’a pas pu les retenir, faute de moyens financiers, mais aussi d’arguments pour les convaincre de poursuivre l’aventure avec la JS Tadmaït. Il est temps que l’actuelle direction organise une assemblée générale, pour éclaircir les choses et mettre tout devant le fait accompli y compris les anciens dirigeants qui ont participé indirectement à la situation actuelle dont se trouve ce club. L’heure de vérité a sonné alors attendons pour mettre les points sur les « i ».
A.O.