Le manque de liquidités persiste

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Si à Frikat et à Aït Yahia Moussa, les agences postales manquent sporadiquement de liquidités, à Aïn Zaouïa, les usagers d’Algérie Poste souffrent constamment du même problème.

« Nous avons attendu toute la matinée d’avant-hier, en vain. Nous ne touchons qu’une maigre somme et nous sommes confrontés à ce problème de manque de liquidités », nous confiera un bénéficiaire d’une allocation dans le cadre de l’AFS. Ainsi, ces personnes doivent revenir un autre jour, moyennant des frais de déplacement supplémentaires, pour pouvoir retirer leur argent. D’autre part, il faut signaler que cette poste est située sur une route nationale (RN30), ce qui fait que des usagers, de passage, font souvent une halte pour y retirer leur argent.  » Je me suis arrêté plus de trois fois, cette semaine, pour effectuer une opération de retrait, mais la réponse est toujours la même, il n’y a pas d’argent. Vous pouvez seulement faire une demande d’avoir », nous dira un usager qui transitait par ce centre urbain pour se rendre à Bouira. Devant cet état de fait, tout le monde semble indisposé aussi bien les usagers que les fonctionnaires. Ces deniers sont souvent pris à partie quand ils répondent aux demandeurs que l’argent est indisponible. Aussi, les services concernés sont appelés à réagir et remédier à cette situation.  » Nous avons essayé de contacter les services d’Algérie Poste à ce sujet, mais malheureusement, nos tentatives ont été vaines. Personne ne nous répond. Si cela continue, nous craignons que cela dégénère et que les usagers réagissent violemment « , nous confiera une source proche de l’APC. Parallèlement à ce manque de liquidités, les usagers signalent également l’absence d’un distributeur de billets de banque dans cette agence postale. « À Aomar, une commune de même rang que la nôtre, l’agence est dotée d’un DAB. Nous constatons que notre wilaya est la seule où ces distributeurs ne sont installés que dans les postes des grandes agglomérations, alors qu’au contraire, c’est dans les municipalités isolées qu’ils sont indispensables », notera un autre usager. En définitive, le manque de liquidités paralyse ces agences postales communales où les prestations les plus essentielles et attendues par les citoyens sont justement ces retraits d’argent.

Amar Ouramdane

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