«Pour l’application rigoureuse de la loi»

Partager

Les membres du bureau de la Fédération des associations des parents d’élèves de la wilaya de Béjaïa ont animé, dans l’après-midi d’avant-hier, au siège de la fédération sis à la cité Tobbal, une conférence de presse.

à propos de la grève des enseignants, tous paliers confondus, qui dure depuis bientôt trois semaines et qui a tendance à se généraliser et à paralyser tous les établissements, les membres du bureau de la Fédération expriment leur profonde inquiétude quant à la scolarité et à l’avenir de leurs enfants surtout pour les classes d’examens. Et pour éviter le pire, ils interpellent les autorités concernées à sévir dans leur gestion par l’application rigoureuse des lois et règlements, en vigueur régissant les conflits, seule solution pour garantir les droits fondamentaux et constitutionnels des enfants scolarisés. Ils appellent également les parents d’élèves à rester calmes et vigilants et à accompagner leurs enfants vers leurs établissements respectifs afin d’éviter tout dérapage. Tout en reconnaissant aux enseignants le droit de recourir à la grève pour obtenir la satisfaction de leurs revendications, ils désapprouvent, cependant, le fait que certains travailleurs du secteur n’ont pas pris en considération les conséquences néfastes de la grève sur la scolarité de leurs enfants. Ils déplorent aussi l’absence de collaboration entre la direction de l’éducation et la fédération des parents d’élèves, qui pourrait éviter toute situation pouvant porter atteinte à la sécurité des élèves en cas de conflit. Au cours de leurs interventions, les membres du bureau de la Fédération n’ont pas manqué de passer en revue tout ce qu’ils voient comme carence dans le secteur de l’éducation. Ils citent, entre autres, la surcharge des classes qui arrive dans certains établissements jusqu’à 52 élèves par division. Ils mentionnent aussi le grand retard accusé dans la réalisation des établissements scolaire, en donnant l’exemple du lycée de Sidi Ali Lebhar, qui devait ouvrir ses portes en septembre dernier mais dont le taux d’avancement des travaux n’est qu’à 60% à l’heure actuelle. Parlant des moyens humains, ils évoquent les nombreux postes vacants qui restent, selon eux, dans beaucoup d’établissements, non pourvus durant une bonne partie de l’année scolaire. Dans leurs interventions, ils reprochent aussi à la direction de l’éducation d’affecter des enseignants dans des établissements éloignés alors qu’il existerait toujours, selon leurs dires, des postes vacants tout près de leur domicile. 

B. Mouhoub

Partager