Une commune qui n’arrive pas à décoller

Partager

La commune d’Imsouhal n’arrive toujours pas à décoller comme l’ont fait les autres municipalités issues du découpage administratif de 1985, notamment celle d’Abi Youcef, devenue, aujourd’hui, un grand centre urbain disposant de presque toutes les commodités de vie. Selon un septuagénaire qui se souviennent d’Imsouhal d’antan, « elle était plus dense en population et plus bruyante que l’actuel chef-lieu de daïra d’Iferhounène durant la colonisation». Après l’indépendance, les villageois d’Imsouhal ont tout abandonné pour aller vers d’autres cieux à la recherche d’une vie meilleure. Et cet exode se poursuit jusqu’à nos jours, comme le démontre les divers recensements de la population effectués. En 1998, la commune comptait plus de 9000 habitants, en 2008, il n’en restait que 6000, selon les chiffres fournis par les services de l’APC. Mokrane Ait Ouakli, vice-président de l’APC, attribue le manque de développement de la municipalité au manque de foncier dans la localité. « Même le siège de l’APC est construit sur une assiette de terrain appartenant à un privé », dit-il, et d’ajouter : « Depuis notre investiture à la tête de la commune, en 2012, nous avons concentré tous nous efforts sur l’urbanisation du chef-lieu. Actuellement, nous nous attelons à acheter des terrains privés, situés à l’intérieur du périmètre urbain, mais ce procédé nécessite beaucoup d’argent, et comme notre budget est réduit et notre municipalité déficitaire, nous avons sollicité une aide financière auprès du wali de Tizi-Ouzou, pour l’acquisition de ces assiettes foncières pour des projets structurants», a-t-il expliqué.

Madjid  Aberdache

Partager