Le port de pêche est de plaisance de la ville côtière de Tigzirt, située à 40 kms au nord de Tizi-Ouzou, est l’endroit le plus visité ces derniers mois, dans toute la wilaya.
Des centaines de touristes et de visiteurs s’affluent sur cette petite structure portuaire qui a du mal à contenir tout le beau monde qu’y converge presque au quotidien, notamment durant les journées ensoleillées. Le week-end passé profitant d’une journée printanière, le port de la petite ville de Tigzirt ressemblait de loin à une fourmilière. Des grappes de familles ne cessaient, deux jours durant, de se rendre à cet endroit d’escapade et de villégiature. En plus de la beauté féerique de la région, la sécurité qui y règne attirent de plus en plus de visiteurs et de familles en quête d’endroit de distraction, venant de Tizi-Ouzou, de Boumerdès, d’Alger et tant d’autres localités de la haute Kabylie. «J’habite à la nouvelle ville de Tizi-Ouzou et, après une semaine de travail, on vient en famille à ce port pour passer de bons moments. C’est un endroit très propre et surtout sécurisé. Même les prix pratiqués par les pizzerias et les cafeterias de cette endroit sont raisonnables», fera remarquer Nadia, une enseignante à l’université de Tizi-Ouzou. Effectivement, toutes les commodités sont disponibles au niveau de ce port : Sécurité parking, pizzerias, restaurants, sanitaires, aires de jeux pour les enfants… etc. Des couples et des jeunes se permettent, même, des balades vers l’îlot à bord de petites barques louées et en haute mer. «Tigzirt est pour moi la ville la plus belle au niveau de la wilaya», dira un vieux, la canne à pêche à la main. Ainsi, le tourisme renaît enfin de ces cendres à Tigzirt après plusieurs années d’incertitude dues au manque de conditions sécuritaires. Mais les années de terrorisme ne sont qu’un mauvais souvenir pour les habitants de la région. «Avec le retour graduel de l’activité touristique, on espère enfin à un amorcement d’un processus de développement au niveau local, à moins que les autorités accompagnent cet élan et cette dynamique», nous a déclaré un commerçant de la ville de Tigzirt.
S. Sahaf